Sous l’égide du ministère de la Culture, l’Aarc (Agence algérienne pour le rayonnement culturel) participe au Festival international du film arabe de Gabès (Tunisie). Cette première édition du Fifag, qui se tient du 14 au 18 octobre, rend hommage au cinéma algérien, en programmant neuf œuvres cinématographiques nationales.
Cette manifestation a été initiée par l’association Jousour qui active dans le domaine culturel, en particulier le 7e art. Elle a pour objectif de faire connaître au public de la région de Gabès “le cinéma national et les cinémas arabes, promouvoir et consolider la culture cinématographique, diversifier les sources et les contenus des produits cinématographiques”, peut-on lire sur le communiqué de l’Aarc. Afin de faire connaître notre cinéma, les productions choisies datent des années 60 jusqu’à nos jours.
On retrouve La bataille d’Alger (1966) de Gillo Pontecorvo. Un film culte qui revient sur l’Algérie de 1957. Le peuple, soutenu par le FLN, se révolte contre l’occupant français. Dans le quartier de la Casbah d’Alger, un ancien délinquant, Ali la Pointe, refuse de stopper le combat, même quand la situation semble désespérée. Il sera projeté également Tahia ya Didou (1971) de Mohamed Zinet. Mélange d’images d’archives et de scènes de fiction, le film est un hommage à la ville d’Alger. Au hasard des promenades et des rencontres, Simon et sa femme, un couple de touristes français, découvrent Alger. Simon reconnaît dans un bistrot un Algérien qu’il a autrefois torturé. Chroniques des années de braises (1975), de Mohammed Lakhdar Hamina.
Les Tunisiens auront l’occasion de découvrir entre autres La citadelle (1988) de Mohamed Chouikh, La montagne de Baya (1997) de Azzedine Meddour, Rachida (2002), de Yamina Chouikh, El Manara (2004) de Belkacem Hadjadj, Mascarades (2008) de Lyès Salem et Parfums d’Alger (2012) de Mohamed Rachid Benhadj. Concernant la compétition officielle, il a été retenu le documentaire de fiction Azib Zaamoum (2014) de Fatma Zohra Zaamoum.