19ème vendredi pour le départ du régime !

19ème vendredi pour le départ du régime !

Les Algériens continuent à descendre dans la rue pour battre le pavé au 19ème vendredi revendicatif et faire entendre leurs voix en scandant les slogans habituels à savoir : l’application des Articles 7 et 8, le départ des symboles du système corrompu à leur tête Bensalah et Gaid Salah.

Les manifestants de l’est à l’ouest, du nord au sud, admirablement administré dans des scènes de communion jamais enregistrées et suscitant une vive émotion parmi notamment la «vieille garde», sortie en très grand nombre plus que les vendredis précédents. Et les femmes dont beaucoup de vieilles étaient sorties en très grand nombre comme jamais auparavant et aux quatre coins du pays, dans leurs tenues traditionnelles et drapées de l’emblème identitaire Amazigh de dimension nord-africaine et du drapeau national, dans une image sonnant comme une réplique cinglante à cette interdiction aux manifestants de brandir des drapeaux autres que l’emblème national.

Gaid Salah a été la cible principale des processions humaines à cause de sa position politique. Le peuple demandent l’application des articles 7 et 8, et appelle à une période de transition mais lui est contre, il veut imposer l’élection présidentielle et réorienter les marches populaires. « Djeich, chaab Khawa Khawa, wa El Gaïd Salah ma3a el Khawana (les peuple et l’armée sont unis, mais Gaïd Salah est avec les traitres) », « Gaid Salah dégage ! » et « Gaïd Salah chiyat el Imarat (Gaïd Salah, laudateur des émirats arabe unis) », ont scandé, ce vendredi, les manifestants qui se montrent plus déterminés à chasser tous les représentants de l’ancien régime.

Les manifestants se sont aussi opposés aux tentatives de division des rangs du mouvement populaire en suscitant les clivages régionalistes et identitaires. «Les Algériens, tous frères», «L’unité nationale, une ligne rouge», «Nous sommes tous des Amazighs», ajoutent aussi les manifestants, qui n’ont pas manqué aussi de réclamer le départ de Bensalah et du gouvernement Bedoui.