La corruption tend à devenir une priorité pour le gouvernement qui a réservé tout un dispositif de nouvelles mesures de lutte pour son éradication, à travers son nouveau plan d’action.
La multiplication des scandales qui ont tout dernièrement éclaboussé l’actualité nationale semblent être à l’origine de cette nouvelle bataille engagée contre ce fléau national qui a pris des proportions énormes.
En réponse à une question relative à la lutte contre la corruption qui gangrène la société et ruine l’économie ,le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a affirmé que la justice avait traité au cours de l’année 2013,quelques 1.990 affaires de corruption, en rappelant que la justice fera face aux personnes impliquées dans ce genre d’affaires à travers des décisions fermes.
En ce sens, le chef du gouvernement a souligné que : « il est impertinent d’accuser tous les cadres et fonctionnaires de corruption ». « En effet, nous ne pouvons nier l’existence de délits de blanchiment d’argent, de fraude et d’économie illicite, mais nous devons nous éloigner de la politique de sape qui tend à coller le délit de corruption à tous les cadres et fonctionnaires ».
A ce propos, M. Sellal a précisé que les différentes mesures arrêtées par l’état pour faire face à la corruption, seront toujours maintenues, dont la numérisation de l’ensemble des institutions de justice afin de conférer, selon son avis, davantage de transparence à la gestion.
L.AMMAR