Les représentants de 195 pays ont adopté samedi à Paris un accord mondial sans précédent pour lutter contre le réchauffement de la planète, source de déréglements et de menaces croissantes pour l’homme et la nature.
« L’accord de Paris pour le climat est adopté », a dit le président de la COP21, Laurent Fabius, suscitant une longue salve d’applaudissements dans toute la salle. « C’est un petit marteau mais il peut faire de grandes choses », a-t-il déclaré, en l’abaissant sur le pupitre.
Les délégués des pays réunis à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques de Paris adoptent ainsi un accord « historique » sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Obtenu après deux semaines de tractations intenses, ce texte est « le meilleur équilibre possible » selon le président de la Conférence, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a exhorté les 195 États à l’adopter.
Ce projet d’accord final a conservé l’objectif de contenir bien en deçà de 2 degrés Celsius l’augmentation de la température moyenne, mais aussi de s’efforcer de limiter cette augmentation à 1,5 degré, ce qui « réduit significativement les risques des impacts liés aux changements climatiques », a indiqué le ministre en s’adressant en plénière aux délégués, dans l’enceinte du Bourget.
Il faut « tout faire même pour être à 1,5 degré, parce que c’est notre responsabilité, parce que c’est l’enjeu décisif, parce qu’un réchauffement qui irait au-delà pourrait gravement atteindre les équilibres de la planète », a soutenu le président français François Hollande, qui a mis tout son poids dans la balance pour convaincre les délégués, lui qui a joué son prestige et celui de son pays pour éviter un échec comme celui de la conférence précédente à Copenhague.’Avec Agences)