19 supporters algériens en colère

19 supporters algériens en colère

Les supporters algériens, qui s’étaient déplacés hier à Rustenburg pour suivre l’entraînement des Verts, ont été surpris, voire même choqués, de se voir interdire l’accès au Bafokeng Sport Campus. Ils étaient au nombre de 19, dont certains venus de très loin, mais les responsables de la délégation algérienne et le sélectionneur Halilhodzic se sont montrés intransigeants : pas question de laisser entrer quiconque.

«Pourquoi les journalistes et pas nous ?»

Lorsque que les représentants des médias algériens ont été introduits, après vérification de leurs fonctions respectives, dans le centre pour assister à l’échauffement et au début de l’entraînement, lesdits supporters ont protesté : «Pourquoi eux et pas nous ? Ne sommes-nous pas aussi Algériens qu’ils le sont ?» Les employés présents à la réception ont eu beau leur expliquer que la rentrée des journalistes était programmée depuis la veille afin de leur permettre d’informer l’opinion publique algérienne sur le déroulement du stage, ces inconditionnels de l’EN n’étaient pas convaincus : «Nous avons le droit d’assister à l’entraînement. Nous ne sommes pas des espions, tout de même !»

Un couple a fait 640 km de Durban… pour rien

Les supporters venus d’autres villes et régions sentaient une grande frustration. Leurs scansions «One, two , three ! Viva l’Algérie !» afin d’attirer l’attention des joueurs et du staff technique et se faire admettre au centre n’ont pas trouvé d’écho. Un couple d’Algériens, profitant du week-end, est même venu de Durban, distante de quelque 640 km, dans l’espoir de voir les Verts, mais il a été déçu de repartir bredouille.

Pourquoi ne pas les admettre à une partie des séances d’entraînement ?»

La frustration des supporters -compréhensible, il faut le reconnaître- doit interpeller les responsables de la délégation algérienne. Tout comme les représentants des médias, lesquels sont admis à assister à une partie de quelques séances d’entraînement, les supporters peuvent aussi bénéficier de cet avantage, aux mêmes conditions, à plus forte raison s’ils ne sont pas nombreux. Le travail de Halilhodzic n’en sera pas perturbé et, donc, il n’y a rien à perdre à le faire.