19 religieux catholiques assassinés en Algérie durant les années 1990 béatifiés fin janvier

19 religieux catholiques assassinés en Algérie durant les années 1990 béatifiés fin janvier

LE VATICAN- Dix-neuf (19) religieux et religieuses  catholiques assassinés en Algérie durant les années 1990 par les hordes terroristes seront béatifiés, probablement fin janvier, par le Pape François, qui a entendu la cause défendue et portée par l’Eglise d’Algérie, rapporte mercredi l’AFP.

Le moine trappiste français Thomas Georgeon, cité par l’agence,  « postulateur » (avocat) de la cause, dans un entretien au mensuel en ligne « Mondo e missione », de  l’Institut pontifical des missions étrangères a  indiqué que les évêques algériens souhaitent que la béatification puisse être célébrée en Algérie, à Oran, diocèse de l’ancien l’évêque d’Oran Pierre Claverie.

Pour ce moine français, « rendre hommage aux 19 martyrs chrétiens signifie  rendre hommage à la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie en Algérie dans les années 90 », estimant que le dossier ouvert en 2006 avait avancé  rapidement.

La nouvelle de leur prochaine béatification avait été confirmée par le Pape François, qui a reçu le 1er septembre dernier au  Saint-Siège, l’archevêque d’Alger, Mgr Paul Desfarges, accompagné de Jean-Paul Vesco,  évêque d’Oran, et du père Thomas Georgeon, postulateur en béatification auprès du Vatican à Rome, avait indiqué en octobre dernier le journal  Reporters.

L’Eglise d’Algérie, les familles, religieuses et de sang, des frères et sœurs victimes du terrorisme attendent que le processus de béatification,  enclenché il y a 10 ans, s’achève avec la signature -procédure « en cours »-  du décret de béatification par le Pape lui-même, avait ajouté la publication.   

« Nous pensons que nous allons vers une prochaine déclaration de cette  béatification, disons, dans les mois qui viennent », avait indiqué Mgr Desfarges, qui veut voir dans cette grâce « le chemin de la paix, de la  réconciliation et du pardon » et qui souhaite qu’elle soit « prononcée sur le  sol algérien, à Oran plus particulièrement, là où officiait l’évêque Pierre Claverie », assassiné en 1996.