Les futurs pèlerins doivent se préparer à affronter des difficultés à cause des travaux d’extension et de réfection au niveau des sites de La Mecque et ses environs, notamment lors des déplacements.
Toutes les mesures ont été prises pour une bonne prise en charge des hadjis, a déclaré, hier, le directeur de l’ONHO (Office national du hadj et de la omra), Cheikh Barbara, en marge d’une réunion tenue au siège de l’unité nationale d’intervention de la Protection civile, à Dar El Beida. La mission nationale du hadj se compose, cette année, de 800 membres de différents secteurs dont 180 éléments de la Protection civile. « Chaque année est une nouvelle épreuve pour nous.
Nous veillerons à éviter les erreurs du passé », a affirmé M. Barbara. Ainsi, le problème du transport est réglé. « Les pèlerins n’auront plus à attendre dans l’aéroport. L’année passée, nous avons réussi à réduire le retard de 6 à une 1 heure au maximum. » D’autre part, les émigrés ne vont pas occuper la place des résidents en Algérie. Ils peuvent, néanmoins, bénéficier d’une assistance médicale. Le ministère de la Santé a mobilisé 110 médecins dont 30 femmes.
Le DG de l’ONHO a insisté sur la surveillance des pèlerins qui s’égarent chaque année. Il a également soulevé le problème de ceux qui prennent contact avec des Saoudiens pour des conseils et des orientations sur l’accomplissement du hadj. « Pourtant, nous avons mis à leur disposition des mourchidate et imams, et des guides conformément à notre rite. J’insiste sur la nécessité de veiller scrupuleusement sur cette question », a-t-il signalé.
En outre, le comportement « négatif » de quelques pèlerins a été évoqué au cours de cette réunion. « Le hadj algérien est compliqué. Vous devez vous adapter à des personnes à problèmes », a déclaré M. Barbara en s’adressant aux agents de la Protection civile. La nouveauté, cette année, consiste en l’autorisation des membres de la délégation d’accomplir les rites du hadj, contrairement aux années précédentes. Interrogé en marge de la réunion sur cette question, Cheikh Barbara a rappelé que l’Office a saisi l’année dernière la présidence de la République sur cette question.
« Les instructions ont été appliquées et les membres n’ont pas accompli le hadj du fait qu’ils étaient en mission. Cette année, vu le nombre réduit de pèlerins, les sapeurs-pompiers sont autorisés à accomplir l’un des piliers de l’Islam », a-t-il précisé. Concernant les frais de mission alloués aux membres de la délégation, le directeur de l’ONHO a affirmé que ceux-ci n’ont « pas été gâtés ». « Les membres de la délégation bénéficient d’un billet d’avion et de l’hébergement ainsi que de 700 euros comme frais de mission », a-t-il indiqué.
Mission de la Protection civile : la gestion de la foule
Les éléments de la Protection civile membres de la délégation auront pour mission d’accompagner les hadjis à La Mecque, Arafat, Mina et Mozdalifah, a indiqué le directeur des ressources humaines (DRH) auprès la Direction générale de la Protection civile, Mohamed Ben Salem, dans une déclaration à Horizons. 10% de ces membres ont déjà participé à l’organisation du hadj et ont acquis une expérience en la matière.
La mission principale des éléments de la Protection civile sera d’accompagner et d’orienter les pèlerins vers l’ensemble des entrées pour leur éviter de s’égarer, notamment à Mina, Mozdalifah et Arafat. En marge de cette réunion, l’inspecteur général de la Protection civile a présidé une réunion avec les membres de la délégation. Il a rappelé que la « mission des agents de la Protection civile dans les Lieux Saints de l’Islam consiste en la gestion de la foule ».
Pour le DRH de la Protection civile, il s’agit aussi de gérer des comportements. « Il faut considérer le pèlerin comme un père, l’orienter et le prendre en charge », a-t-il précisé. Pour lui, les meilleurs agents et officiers ont été sélectionnés. « Des mesures disciplinaires seront prises contre tout élément qui faillira à sa mission », a-t-il averti.
Neïla. B.
