Ces derniers ont été réintégrés dans leurs classes après avoir soumis aux services de l’Education nationale des recours ayant pour requête de leur donner une chance de refaire leur année scolaire.
Les élèves exclus qui ont été réadmis sont appelés à rejoindre leurs établissements respectifs avant le 18 du mois en cours. Il s’agit de ceux ayant essuyé un échec aux examens du bac et du BEM, mais aussi pour d’autres motifs. Ces derniers ont été réintégrés dans leurs classes après avoir soumis aux services de l’Education nationale des recours ayant pour requête de leur donner une chance de refaire leur année scolaire.
D’après des sources ministérielles, cette mesure a été prise conformément au «protocole régissant l’opération de redoublement de l’année scolaire 2018-2019». Celui-ci, précisent les mêmes sources, prévoit les dispositions organisationnelles régissant le redoublement de l’année pour les élèves non admis aux classes supérieures stipulant que «tout élève dont la demande a été acceptée et n’ayant pas rejoint son établissement scolaire sans aucun motif avant le jeudi 18 octobre 2018 est considéré comme ayant abandonné les bancs de l’école». Cette «seconde chance» a été accordée pour ceux dont les noms étaient affichés pour le redoublement de l’année après plus d’un mois de la rentrée scolaire. Il est indiqué par le département que «les recours ont été ouverts auprès des directions de l’éducation durant la période allant du 3 au 7 octobre». En ce qui concerne les décisions de la commission en charge de l’examen des recours, elles seront annoncées le 15 octobre prochain, indique-t-on. Rappelons que de nouvelles dispositions incluant la réadmission des élèves exclus, avaient été mises en place. Le protocole qui avait alors été établi et annoncé par la responsable du secteur, Nouria Benghebrit, énonçait à cet effet que «le redoublement est une mesure pédagogique soumise à des critères qui visent à garantir l’égalité des chances à tous les élèves, et autres conditions liées à la situation des établissements scolaires, notamment la capacité d’accueil et le nombre des élèves». Par ailleurs, les questions du redoublement et des exclusions ont été remises au centre des priorités du ministère concerné, après avoir constaté un accroissement rapide du taux de cas d’échec scolaire dans les différents paliers. Cette problématique a d’ailleurs suscité une grande inquiétude chez les acteurs relevant du secteur de l’éducation. La baisse du niveau scolaire, dés le primaire notamment, a en effet conduit à s’interroger sur les véritables causes d’une telle situation. Interpellée à ce sujet, Nouria Benghebrit avait répondu que les origines du phénomène ont été identifiées, et que par conséquent, il sera plus aisé de venir à bout de la chose. D’autre part, nombre de parents d’élèves sont montés au créneau pour dénoncer le fait qu’on ne donne plus la chance aux élèves de redoubler leurs classes. Certains syndicalistes iront jusqu’à juger cette mesure «injuste» pour beaucoup d’enfants scolarisés. Selon eux, exclure les élèves ou les réorienter vers la formation professionnelle a grandement contribué à la propagation de la déperdition scolaire.
En réaction, Nouria Benghebrit avait été ferme là dessus en soutenant que «seuls les élèves qui ne sont pas loin de la moyenne ont le droit d’être réadmis», soulignant au passage, que les exclus peuvent déposer des recours afin de demander leur réintégration en classe. Justifiant la prise de cette décision, la responsable a assuré qu’elle a été bénéfique, car elle a permis d’enrayer le phénomène de la déperdition scolaire comparativement aux années précédentes.
Le ministère de l’Education a indiqué par ailleurs, que «les parents d’élèves concernés ont déposé des recours et des demandes de réinsertion de leurs enfants munies de copies des relevés de notes des trois trimestres durant le période allant du 16 au 27 septembre.