Selon les services de la direction de l’action sociale de la wilaya d’Aïn-Temouchent, le nombre de personnes aux besoins spécifiques enregistré s’élève à 18.001 en 2015. Ce chiffre englobe toutes les catégories de handicaps pour lesquels un budget de 100 milliards de cts est alloué cette année. Les mêmes statistiques révèlent que le nombre de personnes handicapées motrices s’élève à 5.101, caractérisé chaque année par de nouveaux cas, en grande partie victimes d’accidents de la circulation. La même source fait état aussi que plus de 12.900 handicapés bénéficient d’une aide de l’État sous forme de pension mensuelle de 4.000 dinars, en plus de la carte Chifa qui leur ouvre la gratuité des prestations de traitement et de soins. Dans le même sillage, la wilaya dispose de trois centres médico-pédagogiques (CMP) ouverts à Aïn-Temouchent, Aïn-Larbâa, et Hammam-Bouhadjar.
Ils prennent en charge des enfants handicapés, âgés entre 4 et 16 ans et souffrant de troubles mentaux. Les CMP sont gérés et pris en charge par la direction de l’Action sociale. Les enfants sont encadrés par des spécialistes (psychiatres et psychologues) qui leur font suivre un cursus d’enseignement spécifique. A noter aussi que dans le même élan social, chaises roulantes, cannes d’appui et lunettes médicales ont été, en 2015, également distribuées aux personnes handicapées (motrices et visuelles). L’occasion en ce 14 mars, coïncidant avec la journée nationale qui leur est dédiée, pour le wali d’Aïn-Temouchent, Hamou Ahmed Touhami, de partager des moments d’allégresse avec cette tranche de la société, une manière de leur dire qu’ils sont des personnes considérées, sans complexes et sans dissemblances. Le wali n’a pas manqué aussi de leur rendre visite à leur foyer, notamment à l’Union des aveugles, sise Sidi-Saïd, où il leur a remis un lot de matériels spécifiques.
