« Nous devons tous rendre hommage au président de la République parce que s’il n’avait pas fait ce geste de réconciliation, aujourd’hui, nous ne serions pas là. »
Une cérémonie de recueillement a été organisée, hier matin, en hommage à l’ancien secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelhak Benhamouda. Cette commémoration, qui a vu la présence de plusieurs ministres et un nombre important de syndicalistes, s’est déroulée devant la plaque commémorative située à proximité du siège de la Centrale syndicale, à la place du 1er-Mai, où le défunt a été assassiné le 28 janvier 1997. Abdelhak Benhamouda avait, pour rappel, échappé de justesse à un attentat en 1993 à la cité Garidi, à Kouba (Alger). En 1996, il a été réélu à la tête de l’UGTA, un poste qu’il occupait depuis 1987 après un long parcours au sein de la Fédération des travailleurs de l’éducation et de la culture (FTEC). M. Benhamouda est surtout connu pour avoir été, en 1991, l’un des membres fondateurs du Comité national pour la sauvegarde de l’Algérie (CNSA) qui a réclamé l’interruption du processus électoral. Une gerbe de fleurs a été déposée par le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, accompagné par des ministres devant la plaque commémorative du symbole « du mouvement syndical algérien ». « C’est un geste historique et de reconnaissance à tous les martyrs pour la sauvegarde de la République, et parmi eux, le défunt Abdelhak Benhamouda. Ces hommes qui ont donné leur vie pour que, aujourd’hui, la République rentre dans la phase de stabilité à travers la réconciliation entre les Algériens, qui n’était pas une chose facile », a déclaré M. Sidi-Saïd qui, par la même occasion, a rendu hommage à Abdelaziz Bouteflika. « Nous devons tous rendre hommage au président de la République parce que s’il n’avait pas fait ce geste de réconciliation, aujourd’hui, nous ne serions pas là. Il ne faut pas être ingrat. Il faut retenir les valeurs des hommes. Mandela a réconcilié son peuple, et le président Bouteflika aussi », a déclaré le patron de l’UGTA.
M. Benkeddada