17 ans après, il retrouve Oran : Madjer : «Je ne suis pas d’accord avec l’actuelle politique de la FAF »

17 ans après, il retrouve Oran : Madjer : «Je ne suis pas d’accord  avec l’actuelle politique de la FAF »

Cela fait dix-sept ans que la star algérienne de football Rabah Madjer n’a pas revu la capitale de l’Ouest, en raison de ses obligations professionnelles. Hier, c’était l’occasion pour l’ancien joueur du FC Porto de visiter à nouveau El Bahia, mais surtout de retrouver les amis d’antan qui étaient à son accueil chez Brahim Baggio, l’ami de Rabah. Les Cherif El Ouazzani, Guemri, Belkheïra et autre Benchiha étaient ravis de revoir l’ancien capitaine et sélectionneur des Verts.

«Ça m’a fait vraiment plaisir de revoir mes copains et mes anciens coéquipiers. Cela fait longtemps que ce voyage était dans mon programme, mais je n’ai jamais eu le temps nécessaire de venir à Oran. Cela me rappelle la belle époque de l’Equipe nationale, lorsque j’étais joueur, où on programmait les stages dans cette ville», a dit Madjer qui a assisté au tournoi des plages organisé par MSO, dont le président n’est autre l’ancien joueur du MCO, Senouci Medjahed. D’Oran, Madjer a réitéré sa position envers la politique de la Fédération concernant l’Equipe nationale. «J’étais et je serai toujours contre l’idée d’un coach étranger et une équipe constituée en grande partie par des joueurs évoluant en Europe. Je pense que le championnat algérien a fourni des éléments qui ont le profil qui leur permet de porter le maillot national. Le meilleur exemple que je puisse donner est la consécration des militaires, avec un sélectionneur local et des joueurs locaux à 100%», a dit Rabah Madjer.

«Cherif El Ouazzani a fait du bon travail au MCO»

C’est avec grand plaisir que Madjer a retrouvé son ex-coéquipier en sélection nationale, Cherif El Ouazzani, qui lui rappelle la belle époque où l’équipe avait connu la consécration africaine en 1990. «Je suis très heureux d’avoir retrouvé mon ami Cherif El Ouazzani qui est aussi le champion d’Afrique. Je sais qu’il a réalisé du bon travail au MCO, avant de quitter le club. J’aurais aimé le voir terminer son travail», dira Madjer avant d’enchaîner : «Il y a aussi Guemri Redouane que j’ai détrôné en sélection (rires !) Quand je l’ai vu jouer, alors que j’étais son remplaçant, je me suis demandé comment j’allais m’y prendre pour jouer à sa place, tellement il était rapide. Il y a également Belkheïra qu’on qualifait de deuxième Hadefi Miloud.»