Une rencontre nationale des ciné-clubs réunira les animateurs de huit clubs lors des 16es Rencontres cinématographiques de Béjaïa qui prévoient 24 films à l’affiche de cette édition qui se tiendra du 1er au 6 septembre, annoncent les organisateurs. Lors d’un point de presse animé dimanche à Alger, les organisateurs des 16es RCB ont annoncé le lancement des premières rencontres nationales des ciné-clubs, avec la participation d’animateurs de huit organisations algériennes et étrangères. Les ciné-clubs de Mascara, Annaba, Béjaïa, Tlemcen, Sétif, Alger et Bordj Bou-Arréridj prendront part à cette rencontre, en plus de la Fédération tunisienne des ciné-clubs et de la Maison du cinéma de Nouakchott (Mauritanie). Autre rencontre prévue dans le cadre des RCB, celle des directeurs de festivals qui réunira une dizaine de directeurs de festivals mauritanien, suisse, égyptien, maltais ou encore algérien pour créer une plateforme d’échange.
24 films sont à l’affiche de ces 16es RCB, à savoir 10 courts métrages, 6 documentaires et 8 longs métrages de fiction dont Des figues en Avril de Nadir Dendoune (France),programmé en ouverture de cette édition à la Cinémathèque de Béjaïa.
Les réalisateurs algériens Yasmine Chouikh et Malek Bensmaïl présenteront leurs dernières œuvresn Jusqu’à la fin des temps et La bataille d’Alger, un film dans l’histoire, au public qui a également rendez-vous avec des films comme les courts métrages Wanas de Ahmed Nader (Égypte), Roméo épousa Juliette de la Tunisienne Hinde Boudjemaâ ou encore avec le documentaire Pastorales électriques de Ivan Boccara (Maroc).
Les longs métrages Les derniers jours de la ville de Tamer El Saïd (Égypte), Nhebbek Hedi de Mohamed Ben Attia (Tunisie) ou Ali, la chèvre et Ibrahim de Charif El Bandary sont également à l’affiche des RCB qui prévoient un focus dédié au Fonds arabe des arts et de la culture (Afac). Attendues par le public, ces rencontres, organisées par l’association «Project’heurts», prévoient la tenue d’ateliers animés par quelques-uns des réalisateurs invités en plus des traditionnels café-cinéma animés au Théâtre régional Abdelmalek-Bouguermouh, au lendemain de la projection de leurœuvres. Les rencontres cinématographiques de Béjaïa ont été créées en 2003 par l’association «Project’heurts» avec le soutien des collectivités locales, de l’Institut français d’Algérie et de quelques opérateurs économiques locaux.