16 000 Tunisiens entrés en Algérie: Les frontières Est sont «sécurisées », rassure la PAF

16 000 Tunisiens entrés en Algérie: Les frontières Est sont «sécurisées », rassure la PAF

Les frontières Est avec nos voisins la Tunisie et la Libye «sont sécurisées et bien maîtrisées grâce à la coordination entre tous les acteurs». C’est la bonne nouvelle qu’a annoncé aujourd’hui mercredi M. Khelifa Ounissi, le directeur des frontières de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans une conférence de presse à l’occasion du lancement du Plan Azur. L’Algérie n’a donc pas d’inquiétude à se faire au sujet de la menace de trafic d’armes surtout avec l’engrenage du conflit en libye.

Le commissaire divisionnaire rassure que ses services avaient hissé le niveau d’alerte «durant ces derniers mois en raison de la dégradation de la situation sécuritaire en Tunisie et en Libye». Interrogé sur l’incidence des événements en Libye et Tunisie, et le climat d’insécurité induit par la présence des éléments d’Al Qaida, le patron de la PAF, a confirmé que le conflit en Libye notamment à influé sur la situation sécuritaire en Algérie.

Pour autant la police des frontières a enregistré un flux exceptionnel de tunisiens vers l’Algérie qui a atteint un pic de 16 000 personnes durant la période allant de 2 au 8 juin dernier. C’est à peu prés le même nombre d’algériens qui ont fait le chemin inverse d’après la même source. Les conférenciers ont expliqué le rush des tunisiens vers l’Algérie qui «n’ont pas la culture du voyage» par la fuite de l’insécurité qui règne là bas depuis la révolution.

Il y a été constaté en effet la «multiplication» des mouvements de circulation de personnes de la Tunisie vers l’Algérie depuis le début de la révolution tunisienne. EN chiffres elles sont prés de 809 711 sorties et entrées enregistrés durant l’année 2010, d’après les statistiques de la PAF. Il ressort globalement que la circulation des personnes entre l’Algérie et la Tunisie est en «progression durant les trois dernières années» notamment durant la période estivale. Une fois n’est pas coutume, ce sont donc les tunisiens qui courtise les côtes algériennes fuyant Djerba, Sousse et Hammamet où la sécurité n’est semble t-il plus garantie.