Placé sous le slogan “Mettre fin à l’hécatombe”, le SIAA-2012, a été dédié à la prévention et la sécurité routière. Un registre majeur qui engage toute l’Algérie. Oui, toute l’Algérie qui, impuissante, assiste chaque jour au désastre.
Aux stands de la Gendarmerie nationale et de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), il y avait foule. Débattre, apprendre, comprendre, expliquer et vulgariser étaient les maîtres mots qu’échangent gendarmes et policiers afin de sensibiliser et convaincre les visiteurs que “l’homme est responsable des accidents de la circulation”. Les officiers et subalternes, présents, n’ont pas eu droit au repos : de 10h à 19h, le public affluait.
Qui pour s’imprégner du sujet, qui pour immortaliser des moments forts avec les services de sécurité, qui pour découvrir les nouveaux équipements et motocycles de dernière génération acquis par les motards de la Gendarmerie nationale, qui venus pour percer les secrets du radar et du flashage en cas d’excès de vitesse et j’en passe. Au-delà des efforts consentis par les éléments du département spécialisé en accidentologie à l’Institut de la GN de Bouchaoui et des escadrons de la DGSN, on relèvera ce fait insolite : les Algériens compromettent même leur conscience ! Au prix de leur vie et celle des autres, beaucoup voudraient savoir “comment éviter le radar !” Pourvu que leur permis de conduire ne fasse l’objet d’aucun litige.
Notons que l’association El-Baraka a également occupé un espace appréciable au SIAA-2012 pour expliquer aux visiteurs les conséquences des sinistres qui endeuillent des familles entières et qui handicapent, chaque année, plus de 4 000 personnes à…vie !
