J. Boukraâ

Le dispositif d’aide à l’emploi œuvre à permettre de s’éloigner progressivement de l’octroi de crédits à des jeunes non qualifiés, ou à des projets ayant prouvé leur inefficacité et leur faible rentabilité, ou ceux ayant atteint un seuil de saturation, notamment dans les secteurs des Transports et des Services. Cette situation oblige le gel des projets en relation avec le secteur des Transports sous toutes ses formes soit concernant les demandes pour les bus de transport de voyageurs, transport urbain, pour les taxis ou encore pour des agences de location de voitures. Rappelons, d’autre part, que le ministre de l’Emploi a démenti, récemment, les rumeurs faisant état de «poursuites judiciaires » à l’encontre de ceux qui n’ont pu rembourser leurs prêts, dans les délais réglementaires.
Il a indiqué que les services de son département ministériel œuvrent «en concertation avec les responsables des banques à aider les jeunes à trouver des solutions pratiques à leurs difficultés, tout en réaffirmant que «la majorité des jeunes, bénéficiaires de crédits, ont déjà remboursé ou sont en train de le faire et, pour certains par anticipation».
Le ministre a réitéré «la disponibilité» des pouvoirs publics à «accompagner» les jeunes, à travers des dispositions «qui ne contredisent pas la logique économique», sur laquelle se basent ces dispositifs, citant le «rééchelonnement» du délai de remboursement ainsi que la «révision» des pénalités de retard et des taux bancaires.