15 nouveaux membres intègrent le gouvernement Sellal : De l’expérience et du sang neuf

15 nouveaux membres intègrent le gouvernement Sellal : De l’expérience et du sang neuf

L’équipe gouvernementale à la tête de laquelle a été nommé M. Sellal est composée de 35 portefeuilles dont un ministère délégué et cinq secrétariats d’Etat.

L’équipe gouvernementale à la tête de laquelle a été nommé M. Sellal  est composée de 35 portefeuilles dont un ministère  délégué et cinq secrétariats d’Etat. Trois postes ont été confiés à des femmes, à savoir Mme Khalida Toumi, maintenue à la tête du ministère de la Culture,  Mme Souad Bendjaballah, titulaire du portefeuille de la Solidarité nationale  et Mme Dalila Boudjemaa, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la ville, chargée de l’environnement. Par ailleurs, en application de l’article 78 de la Constitution, le  président de la République a nommé M. Ahmed Noui, ministre secrétaire général du gouvernement.  Outre Mme Dalila Boudjemaa, le gouvernement compte aussi l’arrivée de 14 nouveaux ministres et secrétaires d’Etat.

Il s’agit de Mohamed Charfi, de Abdelaziz Ziari, de Mohand Oussaid Belaid, de Abdelatif Baba Ahmed, de  Hocine Necib, d’Amara Benyounes, de Mohamed Mebarki, Mohamed Tahmi, Sid-Ahmed Ferroukhi, Bachir Messaitfa, Belkacem Sahli, Mohamed -Amine Hadj Said, Belkacem Mellah, Abdelmadjid Tebboune. Si parmi cette liste, certains ont eu à occuper par le passé des portefeuilles ministériels à l’image de Mohamed Charfi, de Abdelaziz Ziari, d’Amara Benyounes ou deAbdelmadjid Tebboune auxquels ont été respectivement confiés les postes de ministre de la Justice, de la Santé et de la Réforme hospitalière, de l’Aménagement du territoire de l’Environnement et de la ville, et de l’Habitat et de l’Urbanisme, ce qui ne manquera pas de les mettre à l’aise dans leurs nouvelles fonctions, il reste aussi que les nouveaux venus ne devraient pas  manquer d’atouts pour mener à bien leurs missions. Des technocrates et des chefs de partis qui œuvreront pour un même objectif tracé par le Président de la République.

N. K.


M. Charfi, ministre de la Justice

Le secteur aura un rôle efficient à la prochaine étape

Le nouveau ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Mohamed Charfi, a affirmé hier lors de sa prise de fonction, qu’à la  prochaine étape, le secteur de la justice aura un rôle «efficient» dans «la finalisation» des réformes globales initiées par le Président de la République. «A la prochaine étape, le secteur de la justice aura un rôle efficient dans la finalisation des réformes globales voulues par le Président de la République pour la société, à travers l’approfondissement de certains aspects en vue de conforter les libertés individuelles», a indiqué     M. Charfi. Outre «le renforcement des libertés individuelles des citoyens», le secteur de la justice s’attellera à assurer «la souplesse dans la gestion des services de la justice en vue de garantir plus d’efficience dans ce secteur»,  a-t-il dit.


M. Mohand Oussaïd Belaïd, ministre de la Communication

«Je poursuivrai le travail entamé par M. Mehal»

Le nouveau ministre de la Communication, M. Mohand  Oussaïd Belaïd, a indiqué lors de sa prise de fonctions hier qu’il poursuivra le travail entamé par son prédécesseur, M. Nacer Mehal, en mettant en valeur  les aspects positifs et en remédiant aux lacunes.  Le nouveau ministre de la Communication a précisé qu’il «mettra en  valeur tous les aspects positifs des réalisations du ministre sortant, M. Nacer  Mehal, et remédiera aux lacunes, avec l’équipe du ministère». Il a fait savoir qu’il maintiendrait le staff travaillant au ministère pour poursuivre les projets initiés par son collègue sortant qui lui a donné  des «conseils fraternels». M. Mehal a souhaité à M. Mohand Oussaïd Belaïd «plein succès» dans sa  nouvelle mission au service de l’intérêt supérieur du pays. Mohand Oussaïd Belaïd est né le 20 janvier 1947 dans le village de Bouadnane, dans les monts du Djurdjura, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.  Mohand Oussaïd Belaïd, connu sous le nom de Mohamed Saïd, est licencié  en droit public international et certifié en sciences politiques de l’université  d’Alger en 1971. Il a fait un parcours dans la presse nationale où il a commencé comme  correspondant du quotidien régional en langue française «An-Nasr» de 1965 à  1967. Il a également exercé en tant que journaliste à la télévision nationale  en 1968 et rédacteur en chef de la revue «Echabab», organe central de la Jeunesse du Front de libération nationale (JFLN), qu’il lança lui-même le 1er novembre  1969. Mohand Oussaïd Belaïd a aussi occupé le poste de directeur général à  l’agence Algérie Presse Service (APS) en 1981 et 1982, de même qu’il a été  directeur presse-information et porte-parole du ministère des Affaires étrangères de 1982 à 1983.   Il a, en outre, été directeur du Centre algérien d’information et de culture à Beyrouth entre 1974 et 1976 et ministre conseiller auprès de l’ambassade à Djeddah et représentant de l’Algérie auprès de l’Organisation de la conférence  islamique (OCI) entre 1986 et 1989. Après avoir été conférencier à l’Institut diplomatique de Mascate, capitale du Sultanat d’Oman, entre 1992 et 1998, Mohand Oussaïd a été nommé ministre  plénipotentiaire au ministère des Affaires étrangères. En janvier 2009, il annonce la création de son parti «Parti Liberté  et Justice» (PLJ) qui a obtenu son agrément en 2012 et participé aux élections  législatives du 10 mai 2012. Il a également été candidat à l’élection présidentielle en 2009. L’entrée de Mohand Oussaïd dans l’activité politique fut en réalité en 1968, alors qu’il était président du Mouvement national des étudiants engagés  à l’université d’Alger.


M. Tebboune, ministre de l’Habitat et de l’urbanisme

« Répondre aux besoins en logements, une lourde responsabilité »

Le nouveau ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Abdelmadjid Teboune, qui revient à la tête du secteur après dix ans, a souligné l’importance de la responsabilité qui lui est confiée, affirmant sa détermination à déployer une nouvelle dynamique aux efforts de l’Etat dans le secteur de l’habitat et de l’urbanisme, un secteur sensible, essentiel et d’une lourde responsabilité dans la mesure où il devra répondre aux immenses préoccupations et attentes des citoyens en termes de logements et d’habitat.

Lors de la cérémonie de prise de ses fonctions, le ministre a appelé les citoyens inscrits au logement et les Algériens demandeurs de logements des différentes formules, d’être patients, les assurant de son engagement à œuvrer sans relâche pour la réalisation du programme de logements inscrit au chapitre de l’action nationale du gouvernement.

Le ministre a ajouté que le secteur qui a été doté d’importants moyens financiers a besoin de plus d’organisation, car pour répondre aux besoins,  a-t-il expliqué, il nous faut la réalisation de 200.000 logements par an pour être en adéquation avec les besoins exprimés alors qu’actuellement, on construit 67.000 unités dans un pays où sans distinction de catégories, les jeunes et les vieux expriment le besoin d’être logé.

M. Abdelmadjid Teboune qui a également tenu à remercier son prédécesseur, M. Noureddine Moussa, le haut cadre du secteur de l’habitat, a mis l’accent sur l’importance de développer  une nouvelle dynamique et éventuellement revoir l’organisation pour tenter d’apporter un nouveau souffle au niveau de la réalisation, de la programmation ou de la distribution des logements, conscient des difficultés qui l’attendent dans ses nouvelles missions.

Plus précis, le nouveau ministre qui a la charge de la poursuite de la réalisation du programme de 2,2 millions de logements inscrits dans le cadre du plan quinquennal, a tenu à rassurer ses nouveaux collaborateurs qu’il  ne remettrait pas le compteur à zéro, et « Je ne suis pas venu avec des listes, surtout dans un secteur que j’ai eu l’honneur de diriger car, a-t-il ajouté, le dénominateur commun entre nous demeure le travail, la sincérité dans l’exécution des projets de programme et l’accélération, parce que la véritable réussite reste la satisfaction des demandes des citoyens. »

Enfin, le nouveau ministre qui a occupé des postes à la tête des collectivités locales, à l’information, a rassuré les cadres du secteur, affirmant sa volonté de poursuivre le travail collectif et d’impliquer l’ensemble des travailleurs au seul service des intérêts des affaires de l’Etat et des citoyens dans un secteur structurant au plan économique et social, créateur d’emplois et de logements.

Pour sa part, l’ancien ministre, M.  Noureddine Moussa, a souhaité la bienvenue au nouveau ministre à la tête du secteur qu’il qualifie de sensible, lui souhaitant des succès en entamant ses nouvelles et lourdes responsabilités à la tête d’un secteur qui a connu une importante relance de son action. Moussa a soutenu que le nouveau ministre saura améliorer l’efficacité du travail avec de nouveaux jalons dans la construction. Profitant de l’occasion, M. Moussa a renouvelé ses remerciements aux cadres du ministère qui l’ont accompagné dans ses missions en les appelant à s’engager aux côtés du nouveau ministre pour de nouvelles réalisations et ainsi  améliorer l’efficacité dans l’accomplissement du travail attendu.

Houria A.


Département de la prospective et des statistiques

M. Bachir Messaitfa a pris ses nouvelles fonctions

Nommé  secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Prospective et des Statistiques par le Président de la République,  M. Bachir Messaitfa, expert en économie connu pour ses analyses pertinentes dans le domaine de l’économie notamment, et par ses contributions à travers les médias a pris officiellement ses nouvelles fonctions, hier, lors d’une cérémonie de passation de pouvoirs avec son prédécesseur, en l’occurrence, M. Abdelhamid Temmar. Dans une allocution prononcée pour la circonstance, l’ancien ministre en charge du département a mis en avant les efforts consentis pour la mise sur pied d’un département « solide » grâce au concours des compétences universitaires. M. Abdelhamid Temmar qui a souhaité le plein succès à son successeur a tenu à évoquer les grandes projets entamées lors de sa mission dont le projet « Algérie 2030 » avec le concours de l’expertise sud-coréenne et qui devra être parachevé en octobre 2012, a-t-il précisé. Aussi, il fera mention d’initiatives en matière de planification régionales mais également de projets dans les domaines de la maîtrise managériale, de cadrage macroéconomique, entre autres. L’intervenant rappellera, dans sa lancée la réalisation de deux grands rapports économiques en sus du recensement économique national, le premier du genre dans les annales de l’Algérie indépendante avec le concours de l’ONS. M. Temmar citera également l’apport de ses services dans la mise en œuvre des nouvelles normes comptables. Pour sa part, M. Sid Ali Boukrami, qui assurait jusque-là le poste de secrétaire d’Etat de la Prospective et des Statistiques, a parlé des réalisations accomplies dans le cadre de ses misions pour citer le partenariat avec l’institut français de statistique publique à savoir l’INSEE, ce qui « nous a permis d’obtenir une crédibilité ». M. Boukrami n’omettra pas dans son intervention de souligner l’esprit de collectivité qui a caractérisé la démarche de son département et l’adhésion, ainsi que l’engagement des compétences dans la concrétisation des objectifs tracés. Aussi, M. Boukrami a souligné la nécessité « d’inculquer une politique de l’évaluation »,  comme étant un instrument incontournable pour la maîtrise de la donne économique. Le nouveau secrétaire de la prospective et des statistiques a, lui, tenu à « valoriser » l’effort consenti par l’institution tout en exprimant sa détermination à « continuer » dans la même voie « main dans la main ». M. Bachir Messaitfa s’est dit, d’autre part, disposé à travailler dans un esprit « d’équipe » et œuvrer avec les compétences de son département à « pallier les lacunes ». L’expert, dont le parcours n’est plus à présenter, s’est déclaré ouvert à toute proposition susceptible de contribuer à des solutions aux problèmes économiques du pays mais aussi aux préoccupations du citoyen. « Le gouvernement a des défis à relever » dans ce sens a-t-il rappelé. M. Bachir Messaitfa a affirmé, pour conclure, qu’il allait « discuter avec le gouvernement la nouvelle approche des missions assignées à son département, le ministère étant passé au statut de secrétariat d’Etat.

D. Akila


M. Rahmani, ministre de L’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement

«Consolider le secteur en tirant profit de la technologie»

Le nouveau ministre de l’Industrie, de la PME et de  la Promotion de l’investissement, M. Cherif Rahmani, a souligné hier lors de sa prise de fonction, la nécessité de  »consolider le secteur et tirer  profit des nouvelles inventions et technologies ». M. Rahmani s’est dit  »convaincu » que l’industrie nationale  »joue un rôle primordial dans l’essor économique du pays », assurant qu’il  »va consentir  plus d’efforts afin de raffermir ce secteur avec la participation de toutes les composantes, notamment les secteurs public et privé ».

Le nouveau ministre a, en outre, affirmé que le secteur industriel devrait relever le défi d’ »être au diapason des mutations internationales » et de  »tirer un meilleur profit des nouvelles inventions et des technologies ». M. Mohamed Benmeradi, ministre sortant, nommé à la tête du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, a souhaité  »plein succès » dans sa nouvelle mission à M. Rahmani lors d’une séance de passation de pouvoirs. Avant d’être nommé mardi à la tête du ministère de l’Industrie, M. Cherif  Rahmani avait occupé auparavant le portefeuille de celui de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.


M. Mebarki, ministre de la Formation et de l’enseignement  professionnels

Poursuite de la modernisation du secteur

Le nouveau ministre de la Formation et de l’Enseignement  professionnels, M. Mohamed Mebarki, a souligné, hier lors de sa prise de fonctions, sa détermination à poursuivre le développement et la modernisation du secteur qu’il a qualifié de « vital ». M. Mebarki a affirmé : « Je m’engage à œuvrer sans relâche pour être à la hauteur de la confiance dont m’a investi le Président de la République, M. Abdelaziz  Bouteflika, et contribuer à la formation des jeunes.» Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels « compte  parmi les secteurs vitaux et importants et constitue l’un des piliers de l’économie », a estimé le ministre rappelant que le secteur « a connu une dynamique continue » à même de répondre aux besoins en termes de formation. M. Mebarki s’est engagé à oeuvrer avec les cadres du secteur à l’amélioration du niveau de formation des jeunes, notamment avec l’apparition de nouvelles spécialités adaptées au développement technologique. De son côté, l’ancien ministre du secteur, M. El Hadi Khaldi a rendu hommage aux efforts consentis par M. Mebarki lorsqu’il a eu à assumer plusieurs postes de responsabilité, dont la présidence de l’Université d’Es Senia à Oran et même lorsqu’il était membre au Conseil de la nation, puis chef de cabinet du président du Conseil de la nation.


M. Tahmi, Ministre de la jeunesse et des sports

« Achever les chantiers en cours »

Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports,  M. Mohamed Tahmi, a affirmé hier à Alger lors de sa prise de fonction, que  la priorité de son département est pour « l’achèvement des chantiers en cours.»  « Ma mission ne sera pas facile à la tête de ce secteur qui est en relation  directe avec les jeunes. La priorité est pour l’achèvement des chantiers en  cours. Je remercie mon prédécesseur pour le travail accompli et j’entamerai  avec les cadres du ministère un travail dans la continuité », a déclaré M. Tahmi  à l’APS à l’issue de la cérémonie de passation de consignes.

Tahmi, 53 ans, est professeur en cardiologie. Il a été notamment chef de service cardiologie du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tizi Ouzou. Ancien joueur de handball, il a occupé par la suite, le poste de président  de la Fédération algérienne de handball (FAHB) de 1998 à 2001. Mohamed Tahmi est également membre fondateur du Groupement algérien des médecins en traumatologie du sport (GAMETS). Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports succède à ce poste  à M. Hachemi Djiar.


M. Ziari, ministre de la Santé et de la Réforme Hospitalière

« Répondre à la confiance des citoyens »

Le nouveau ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Abdelaziz Ziari a souligné hier, lors de sa prise de fonction, «l’importance de la responsabilité» qui lui a été confiée à travers ce secteur «sensible».

M. Ziari a affirmé qu’il «œuvrera sans relâche pour être à la hauteur de la confiance des citoyens» qui attendent beaucoup de ce secteur, estimant que celui-ci compte parmi les secteurs qui connaissent des «difficultés de gestion». Concernant la médecine et la santé en Algérie, le nouveau ministre a déclaré qu’il œuvrera à les hisser «au plus haut niveau», selon ses possibilités et les potentialités du pays et tentera de réaliser des progrès dans ce domaine  pour être à la hauteur de la confiance placée en lui par le président de la République et par le peuple. M. Ziari a précisé qu’il œuvrera sans relâche, avec les cadres du secteur, à assurer «la continuité et la collaboration», tout en exprimant le vœu d’impulser une nouvelle dynamique dans ce secteur qui «attend beaucoup» de ses professionnels. Par ailleurs, l’ancien ministre du secteur, M. Djamel Ould Abbes a salué  les efforts fournis par M. Ziari lors des différentes fonctions qu’il a eu à assumer dans le passé, grâce à «l’ouverture d’esprit» qui le caractérise.

M. Abdelaziz Ziari, nommé, mardi, ministre de la Santé, de la Population  et de la Réforme Hospitalière, est né le 28 août 1945 à Constantine. M. Ziari a obtenu son baccalauréat en mathématiques élémentaires en 1962, avant de décrocher son doctorat en médecine en 1969. Professeur en médecine,  il a été chef de service de gastro-entérologie au Centre hospitalo-universitaire  de Mustapha-Pacha.  Il a dirigé plusieurs missions médicales, notamment lors de la guerre du Biafra (Nigeria) en 1969, de la guerre d’octobre 1973 à Damas et celle de l’examen médical des otages américains en Iran en 1980. Il a été membre du Conseil de direction de l’Institut national médical de 1977 à 1981 et en 1982 il a été élu député de l’Assemblée populaire nationale  (APN) dans la circonscription d’El Harrouch (wilaya de Skikda).  Entre 1983 et 1987, il a occupé la fonction de président de la Commission  éducation, culture et affaires sociales l’APN. Il est réélu en 1987 à l’APN pour un second mandat, durant lequel il occupe le poste de président de la Commission information, jeunesse, santé et affaires sociales. Il a été président de la commission des affaires sociales, de la santé  et du travail et membre du groupe parlementaire à l’Union interparlementaire entre 1990 et 1991. M. Ziari a été nommé ministre du Travail le 16 octobre 1991 et ce jusqu’à juillet 1992. De 1993 à 1999, il reprend ses activités professionnelles à la clinique Rahmouni-Djilali du CHU d’Alger. Entre décembre 1999 et juin 2002, il occupe le poste de ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger et de la Coopération régionale, pour assurer entre mai 2003 et avril 2004 le poste de conseiller auprès du président de la République. Le 26 avril 2004, M. Ziari est désigné ministre de la Jeunesse et des Sports avant de se voir confier, en mai 2005, le portefeuille des Relations avec le parlement. Le 17 mai 2007, il est élu député en tête de liste du parti FLN à Alger  avant d’être élu président de l’APN.


Mme Bendjaballah  ministre de la Solidarité Nationale et  de la Famille

«Conjuguer les efforts»

La nouvelle ministre de la Solidarité Nationale et  de la Famille, Mme Souad Bendjaballah a souhaité hier lors de sa prise de  fonctions, être « à la hauteur des attentes des citoyens », notamment les catégories  vulnérables.  Mme Bendjaballah, qui a été nommée en remplacement de M. Said Barkat,  a appelé les cadres du secteur à conjuguer leurs efforts en associant les parties  concernées, notamment les ministères et la société civile pour poursuivre  les objectifs visant à consacrer les stratégies et programmes de solidarité  nationale. La cohésion sociale et la solidarité nationale entre les membres de  la société algérienne est « une caractéristique ancrée et une tradition » historique,  a-t-elle ajouté.  A cette même occasion, Mme Bendjaballah a adressé ses vifs remerciements  au président de la République pour la confiance dont il l’a investie, en la  désignant à la tête du secteur de la Solidarité nationale et de la famille.   Pour sa part, M. Barkat a salué les efforts consentis par Mme Bendjaballah  lors de ses précédentes fonctions, soulignant qu’avec sa nomination « le secteur  sera entre de bonnes mains ». Il a également appelé les cadres de la Solidarité  nationale à redoubler d’efforts pour promouvoir le secteur.


M. Ferroukhi, ministre de la Pêche et des ressources Halieutiques

«Une nouvelle dynamique pour le secteur»

Le nouveau ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, M. Sid Ahmed Ferroukhi, a présidé, hier, en compagnie de son prédécesseur M. Abdallah Khenafou, la cérémonie de passation de consigne en présence des cadres du département.

Dans son allocution, M. Khenafou, a  présenté ses sincères félicitations à son successeur, M. Ferroukhi en lui souhaitant plein de succès et beaucoup de réalisation durant son passage au département. Tout en exprimant sa profonde gratitude envers tout le personnel relevant de se secteur, M. Khenafou, a souligné son immense plaisir d’avoir dirigé le secteur de la pêche durant ces deux années qui, selon lui, a connu de grandes réalisations et une nette évolution. Prenant la parole pour la première fois devant les cadres de son département, M. Ferroukhi a vivement remercié son prédécesseur pour la célérité et la clairevoyance avec laquelle il a dirigé le secteur de la pêche pendant ces dernières années. Il a, ensuite appelé tous les cadres du secteur de l’épauler dans sa mission pour assurer la continuité au profit du pays et du citoyen. M. Sid Ahmed Ferroukhi, a  également affirmé lors de sa prise de fonction, qu’ «il faut une nouvelle dynamique pour le secteur». Selon M.Ferroukhi, le secteur dispose de «moyens qu’il faut rendre efficaces pour l’économie nationale», et au profit du «citoyen qui veut des assurances, que ce soit en matière d’alimentation ou d’emploi». Le nouveau ministre a, en outre, mis l’accent sur la nécessité d’impliquer «tous les opérateurs et les techniciens» pour la relance du secteur de la pêche et accorder «une importance particulière à la recherche scientifique dans le secteur» afin, a-t-il dit, d’«améliorer graduellement la situation». M. Ferroukhi a, par ailleurs, assuré qu’il est «venu avec la ferme intention de travailler afin de bien réussir la finalisation du programme quinquennal», appelant les cadres du ministère à «préparer immédiatement la relance de ce secteur». A l’adresse des cadres du ministère, il a notamment souligné que «je  suis venu avec la ferme intention de relancer le secteur».

K. H. et APS


M. Necib à la tête du ministère des Ressources en eau

« Des attentes et des besoins »

C’est sous le signe de la consolidation des efforts colossaux déployés par l’Etat et l’amélioration des prestations du service public que le nouveau ministre des Ressources en eau, M. Hocine Necib, compte inscrire ses actions, en vue d’assurer le développement de ce secteur. Intervenant à l’issue de la cérémonie de son installation à la tête de ce département, organisée hier après-midi au siège du ministère, en présence du Premier ministre et ancien titulaire du portefeuille, M. Abdelmalek Sellal, M. Hocine Necib s’est dit très honoré par la confiance placée en lui par le Président de la République pour présider aux destinées de ce secteur, avant de souligner à cet égard  l’importance de la  tâche qui l’attend. M. Necib a ensuite rappelé sa longue expérience dans le domaine des travaux publics pour réaffirmer sa volonté et sa détermination à continuer sur la voie tracée par son prédécesseur en vue d’assurer la disponibilité de l’eau partout à travers le pays, veiller au respect des normes internationales d’exploitation et de distribution de cette denrée rare, tout en répondant aux exigences du développement et ce, dans le cadre de la réalisation du programme du Président de la République. Dans ce contexte, le nouveau ministre a rendu un vibrant hommage à M. Abdelmalek Sellal  pour le « travail remarquable » qu’il a accompli dans ce secteur en termes de construction d’infrastructures, d’exploitation et de distribution des ressources hydriques à travers le pays, avant d’exprimer son réel optimisme quant à la réalisation des objectifs de son secteur, grâce à la poursuite de l’œuvre engagée par son prédécesseur pour améliorer sans cesse les prestations du service public.

Pour sa part, M. Abdelmalek Sellal a commencé par mettre en exergue les connaissances et le savoir-faire du nouveau ministre des Ressources en eau dans le domaine voisin des travaux publics, ses grandes qualités de gestionnaire avant de rappeler les nombreuses réalisations dans le domaine des ressources hydriques en Algérie.  L’ancien ministre des Ressources en eau a ensuite appelé à la mobilisation des énergies pour atteindre les objectifs du secteur en rappelant à cet égard  la priorité que revêt l’amélioration constante des prestations du service public en matière d’exploitation et de distribution d’eau.

Mourad A.