Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a fini par se réveiller et s’est rappelé qu’un crime contre l’humanité est entrain se produire depuis 15 jours à Alep (nord de la Syrie) où les terroristes du Front Al Nosra ont coupé l’eau privant toute la population, plusieurs centaines de milliers de personnes (1.5 à 2 millions), de ce précieux liquide.
Vendredi, Ban a demandé « à toutes les parties (?) de garantir que l’alimentation en eau soit restaurée de manière permanente ». « Empêcher l’accès de la population à l’eau potable est une violation d’un droit de l’homme fondamental », a-t-il affirmé dans un communiqué. Il a invité « les pays membres et ceux qui ont une influence sur les protagonistes du conflit à leur rappeler leurs obligations ».
Pour rappel, depuis début mai, les terroristes du Front Al-Nosra, organisation criminelle affiliée à Al-Qaïda, soutenue par l’Occident, l’Arabie Saoudite, la Turquie et Israël, a stoppé la principale station de pompage de la ville dans l’indifférence générale des ONG droit-de-l’hommistes et autres « démocraties » occidentales.
Depuis quelques jours, le gouvernement syrien a rétabli l’approvisionnement dans certaines parties de la grande ville du nord et c’est ce moment là qu’a choisi le SG de pacotille pour pondre son communiqué.
