Quatorze (14) migrants clandestins algériens se sont noyés au large de la Sardaigne après le naufrage de leur embarcation.
Les opérations de recherche n’ont abouti à rien, dont les chances de retrouver d’éventuels survivants parmi les jeunes candidats à l’émigration clandestine originaires de Annaba, portés disparus, ont diminué d’heure en heure.
Selon la presse locale à Sardaigne, les garde-côtes italiens ont reçu un appel de secours samedi. Ces derniers ont demandé garde-côtes de l’île de Sardaigne de mobiliser d’importants moyens de recherche et de sauvetage, bateaux, hélicoptères, un avion de reconnaissance, afin de venir au secours des harraga. Les recherches menées tôt samedi n’ont malheureusement pas permis de retrouver les 14 migrants.
Les équipes de recherche ont trouvé une embarcation, long de 10 mètres à 40 miles de l’île de Sardaigne, à bord de laquelle auraient pris place les candidats à l’émigration clandestine.
Echorouk a appris de sources crédibles que ces derniers sont originaires de la wilaya de Annaba.
Inquiètes, leurs familles cherchent la moindre information sur eux, d’autant plus qu’elles n’aient reçu aucun appel.
Selon des informations recueillies, les harraga, profitant d’une mer calme, ont choisi la plage de AïnBarbar (Annaba) pour tenter une traversée pour atteindre l’autre rive de la Méditerranée à bord d’une barque artisanale, de 10 mètres de long, dotée d’un moteur Suzuki.
Le sort de ces migrants n’est pas encore connu, dont certains estiment qu’ils seraient sains et saufs du fait qu’ils aient lancé un appel de détresse aux garde-côtes italiens à 40 miles de l’île de la Sardaigne.
