La commémoration, hier à Alger, de la journée mondiale de la Normalisation s’est illustrée, cette année, par l’introduction d’une nouvelle norme dénommé ISO 26000 en rapport avec la responsabilité sociétale.
La commémoration, hier à Alger, de la journée mondiale de la Normalisation s’est illustrée, cette année, par l’introduction d’une nouvelle norme dénommé ISO 26000 en rapport avec la responsabilité sociétale.
Le projet d’implémentation de ce nouveau certificat de normalisation a été adopté dans le sillage d’une démarche initiée par l’Organisation mondiale de la normalisation (ISO) à l’endroit de la totalité des pays arabe. D’où d’ailleurs sa désignation sous les initiales RSMENA (Responsabilité sociétale pour le l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. L’introduction de la norme ISO 26000 en Algérie est qualifiée de prouesse incontestable de l’avis du Djamal Halles, directeur général de l’Institut national de normalisation (Ianor).
C’est sous son égide que s’est tenue, hier à l’hôtel Mercure d’Alger, la clôture officielle du projet RSMENA en Algérie. « Dix-sept entreprises algériennes pilotes ont souscrit à cette nouvelle démarche de normalisations », informe encore M. Halles ajoutant que l’Institut Ianor qu’il dirige a formé 14 experts nationaux dans le domaine de la responsabilité sociétale.
Il citera entre les sociétés NCA Roubia, Sasace, Cosider, Naftal ainsi que la société du Contrôle technique des travaux publics (CTTP) qui figurent parmi les entreprises qui ont implémenté la nouvelle norme ISO 26000.
Ce processus d’implémentation a été engagé en 2011 pour s’achever le 30 mars de l’année en cours, dira encore notre interlocuteur.
Selon lui la prochaine étape portant sur la vulgarisation de cette norme auprès d’avantage d’organismes nationaux et privés consiste la mise en place d’un référentiel normatif, devant servir d’instrument accompagnement et d’évaluation des entreprises nationales qu’elles soient publiques où privées.
Quant il donc de l’impact d’adhérer à la norme ISO 26000 ? « L’entreprise devient plus citoyenne dans la mesure à prendre en charge plusieurs aspects d’ordre social et environnementaux notamment », fera savoir dans sa réponse le DG de l’Ianor.
Il informe au passage que l’Institut national de normalisation est tremplin qui cumule déjà quelque 8.000 normes. « Nous disposons aussi de quelque 600 expert qui accomplissent leur mission aux seins de comités techniques nationaux », ajoute M. Halles.
Les « ratés » de la normalisation « ont toujours torts », a-t-il indiqué arguant que de toutes la manières « la démarche de la normalisation se fera avec où sans eux, voire même contre eux ». D’autre part, lors de la cérémonie qui s’est tenue à l’hôtel Mercure, un vibrant hommage a été rendu, à titre posthume à l’un des cadres de l’Ianor.
Il s’agit de feu Tahar Benhaouès dont beaucoup parmi le présents à la rencontre d’hier ont témoigné « de ses qualités intellectuelles et humaines et l’attention qu’il prêtait, de son vivant à tous ses collègues ».
Karim Aoudia