Les aéroports d’Alger, Oran et Constantine seront les premiers à voir partir les vols vers les lieux saints de l’Islam pour le hadj 2010 à partir du 21 octobre prochain.
Les compagnies aériennes Air Algérie et Saudi Arabian Airlines vont assurer un total de 134 vols pour transporter quelques 36 000 pèlerins à partir des cinq plus grands aéroports du pays. La compagnie nationale algérienne assurera 70 de ces vols, dont 30 depuis la capitale.
Afin de faciliter les démarches des pèlerins, elle a d’ailleurs organisé un espace pour la vente des billets au Palais des Exposition des Pins Maritimes à Alger, où sont regroupés comptoirs de vente et une antenne de la Banque Nationale d’Algérie. Un système similaire verra également le jour à Constantine, Annaba et Oran. Le prix du billet est fixé à 100 000 dinars, environ 985 euros.
Mais les récents évènements ont prouvé que si l’organisation du départ des pèlerins ne pose pas de gros problème, il en est autrement pour les retours: la pagaille dans les aéroports de Djeddah et Médine, où des centaines de pèlerins algériens sont restés bloqués plusieurs jours après des défaillances d’organisation, est là pour le prouver.
Air Algérie et les autorités saoudiennes s’accusent mutuellement d’être responsables de la situation. Cheikh Berbera, directeur général de l’Office national du Hadj et de la Omra, a d’ailleurs promis de s’attaquer au problème récurrents de la défaillance des agences de voyage algériennes qui abandonnent les pèlerins sur place.