L’Union européenne a salué, cette semaine, la dynamique économique croissante avec l’Algérie, en annonçant que le volume des échanges commerciaux bilatéraux a atteint 13 milliards d’euros. Bruxelles voit dans cette progression un signe de stabilité et de potentiel, et souhaite désormais étendre la coopération vers les secteurs d’avenir, notamment les énergies renouvelables et l’hydrogène vert.
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Selon les représentants européens, ces chiffres témoignent de relations économiques solides entre les deux partenaires, tout en ouvrant la voie à une nouvelle phase de collaboration durable. « Les perspectives sont prometteuses pour augmenter les exportations algériennes vers l’Europe », a déclaré un responsable européen, en soulignant la volonté de l’Union d’investir directement dans le développement des filières énergétiques propres en Algérie.
13 milliards d’euros et un futur vert : l’UE investit en Algérie
Cette annonce intervient alors que le pays d’Afrique du Nord renforce sa présence dans les grands projets énergétiques euro-méditerranéens. L’Algérie a récemment participé, à Berlin, à un forum international sur l’hydrogène vert, où elle a présenté les avancées de deux projets stratégiques : l’Alliance Algérie-Europe pour l’hydrogène (ALTEH2A) et le corridor sud de l’hydrogène (SoutH2 Corridor).
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Ces deux programmes visent à faire de l’Algérie un fournisseur majeur d’hydrogène vert vers l’Europe, grâce à ses ressources solaires et éoliennes abondantes, ses infrastructures modernes et son réseau de gazoducs déjà connecté au continent européen. Le projet de corridor sud, mené en partenariat entre Sonatrach, Sonelgaz, VNG (Allemagne), SNAM (Italie) et Verbund Green Hydrogen (Autriche), a d’ailleurs été reconnu par la Commission européenne comme un projet d’intérêt commun.
Algérie-UE : vers une hausse des exportations et des investissements verts
Dans ce contexte, l’Union européenne considère l’Algérie comme un partenaire clé pour la transition énergétique du continent. Bruxelles veut accompagner Alger dans la diversification de son économie et la décarbonation de son secteur énergétique, en soutenant l’investissement, le transfert de technologies et la formation de compétences locales.
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Les responsables européens ont également rappelé que cette coopération s’inscrit dans une stratégie commune de long terme, visant à sécuriser l’approvisionnement énergétique de l’Europe tout en valorisant le potentiel renouvelable du Maghreb.
Pour l’Algérie, cette ouverture représente une opportunité majeure de développement industriel et technologique, tout en consolidant son statut de fournisseur fiable et stratégique. Avec un commerce déjà florissant et des projets ambitieux dans l’hydrogène vert, le partenariat algéro-européen entre dans une nouvelle ère axée sur l’énergie propre et la durabilité.
