Prés d’un demi-million de personnes ont été identifiées dans des points de contrôle de police durant le 1er semestre de l’année en cours dans la capitale. Les services de sécurité ont intensifié l’identification des personnes et de véhicules afin de déjouer tout attentat criminel.
La criminalité a connu une baisse considérable dans la capitale, et ce, “grâce à la présence permanente des policiers sur le terrain”. La Police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Alger a intensifié le contrôle et multiplié la présence policière surtout la nuit.
127 véhicules-radio connus aussi comme “véhicules de secours” ont été mobilisés pour effectuer des patrouilles dans les quartiers de la capitale, a précisé hier le commissaire divisionnaire Boualem Bellassel, chef de la PJ d’Alger, lors d’un point de presse.
Durant le 1er semestre de l’année en cours, près de 500 000 personnes ont été identifiées par les services de police dans la capitale, soit 447 774 hommes et 1 083 femmes, 2 374 impliqués dans des affaires de crime ont été différés devant la justice dont 1 080 ont été écroués. Ces contrôles ayant conduit aussi à l’arrestation de 530 personnes recherchées qui faisaient l’objet de mandat de justice.
19 612 affaires de criminalité ont été traitées par les services de la police d’Alger, la plus importante est relative à l’arrestation de 5 agents travaillant au groupe Saidal sis à Dar El-Beïda, selon le commissaire Hammouche Nacer, chef de la brigade de la lutte contre les stupéfiants de la division ouest de la Police judiciaire d’Alger.
C’est suite à des renseignement que les enquêteurs ont tendu une souricière à un agent de sécurité au groupe Saidal ; la fouille de son véhicule a permis la découverte d’une quantité importante de psychotropes, soit 9 000 comprimés et 150 grammes de poudre ainsi qu’une copie d’une clé du magasin.
L’enquête a fait ressortir que l’agent de sécurité profitait de son travail la nuit pour faire sortir des quantités de psychotropes pour l’écouler dans le marché noir. Il a dénoncé ses 6 complices dont des agents dans le même groupe qui ont été arrêtés pour négligence. Présentés devant le procureur près du tribunal d’El-Harrach, 4 d’entre eux ont été écroués.
L’autre affaire, traitée par la BRI (brigade de recherches et intervention) de la PJ d’Alger, selon l’officier de police, Nadia Taalbia, chef du groupe de filature, est le démantèlement d’un réseau international spécialisé dans le trafic et le vol des véhicules. Il a été réalisé grâce à la filature qui a permis l’arrestation des membres du réseau en flagrant délit au niveau du marché de véhicules à El-Harrach.
Les mis en cause s’apprêtaient à vendre un véhicule volé de marque Mutchibisthi. 15 personnes ont été arrêtées dont 9 fonctionnaires à l’annexe de la daïra et l’APC d’El-Harrach qui procédaient à la régularisation de faux papiers pour véhicules volés. Les enquêteurs ont pu récupérer 5 véhicules luxueux volés en Europe et au Maghreb et introduits frauduleusement en Algérie.
Les fonctionnaires de la daïra et l’APC leur procuraient des cartes grises sur la base de faux documents. 9 des mis en cause ont été écroués et 2 mis sous contrôle judiciaire pour contrebande, trafic international de voitures, faux et usage de faux, constitution d’un réseau criminel organisé. On croit savoir que 4 personnes n’ont pas été auditionnées dans cette affaire dont deux sont en fuite.