120 milliards de DA pour les dépenses imprévues en 2019

120 milliards de DA pour les dépenses imprévues en 2019

Entre autres dépenses propres à l’exercice 2019, le représentant du ministère des Finances a fait état de l’affectation de 500 millions de DA au financement des opérations de rapatriement des migrants clandestins, 50 milliards de dinars à la prochaine  échéance présidentielle (avril 2019) et 120 milliards de dinars à des dépenses imprévues, le montant cumulé s’élève à 300,25 milliards de dinars.

Concernant le budget d’équipement qui se chiffre à 3.602,7 milliards de dinars (-11%), presque la moitié (48,4 %) est affectée au financement des nouveaux programmes, soit 1.180,5 milliards de dinars, et les 56,6 % restant au financement des programmes en cours de réalisation, soit  1.257,75 milliards de dinars.

Durant le débat qui a porté sur cinq articles du PLF 2019 s’inscrivant dans le cadre des prérogatives de la Direction générale du budget, des députés ont posé des questions sur les raisons de la baisse du budget d’équipement alors que le Gouvernement oeuvre à la hausse du taux de croissance, ainsi que sur la pertinence de l’augmentation du budget de fonctionnement à la lumière de la crise financière. Ils se sont également informés sur les moyens d’augmenter la fiscalité ordinaire sans nouvelles taxes.

Outre le dégel des projets en suspens en raison de la crise financière, les intervenants ont proposé une plus grande maitrise des dépenses imprévues et de la réévaluation des programmes ainsi que l’augmentation du prix référentiel du baril adopté si les cours continuent leur hausse.

Répondant à ces préoccupations, le représentant du ministère des Finances a expliqué que les opérations de réévaluation ont largement reculées, précisant que le montant annuel consacré à cet effet est passé de 1.200 milliards de dinars les années précédentes à 400 ou 500 milliards actuellement.

A ce propos, il a indiqué qu’un décret visant à maitriser de plus en plus ces opérations est sur la table du Gouvernement.

S’agissant du dégel des projets vitaux, M. Bekka a fait savoir que plusieurs projets, gelés en 2014, ont été relancés pour un montant de 633 milliards dinars.

Ainsi, le dégel a touché 1.731 projets, soit la totalité, du secteur de l’Education (153,5 milliards DA), 160 projets de l’Enseignement supérieur (44,4 milliards DA), 237 projet de la Santé (59 milliards DA) et 377 projets concernant d’autres secteurs.

Evoquant la baisse du budget d’équipement de 440 milliards DA par rapport à l’année 2018, le représentant du ministère des Finances a expliqué qu’il ne s’agit pas en fait d’une baisse mais d’un recul dû a des dépenses exceptionnelles intégrées en 2018.