Une douzaine de films seront en lice pour se disputer « L’olivier d’or » primant la meilleure œuvre cinématographique au Festival national culturel annuel du film amazigh (FCNAFA), qu’accueillera la ville de Tizi-Ouzou du 15 au 20 mars courant.
Les œuvres cinématographiques en compétition dans cette 10eme édition, dédiée au défunt écrivain Mouloud Feraoun auquel est consacré un colloque à cette occasion, ont été retenues sur 73 films visionnés par le comité de sélection, selon les organisateurs de cette manifestation.
Ces derniers tablent sur une participation de 250 festivaliers, dont des cinéastes nationaux et étrangers, des acteurs, des critiques et autres professionnels du 7eme art.
Quatre (4) courts métrages, trois (3) longs métrages et cinq (5) films documentaires sont engagés dans cette compétition, qui a été lancée en 1999, sous une forme itinérante, avant de se sédentariser à Tizi-Ouzou.

En hors compétition, le programme concocté par le Commissariat du FCAA, présidé M El Hachemi Assad, prévoit également la projection de 14 films dits de « panorama » (tous genres confondus), dont un film documentaire intitulé « Izamulen N T’lelli » (Les signes de la liberté) réalisé par un cinéaste canadien, Samuel Torello.
D’autres productions étrangères (15 au total) primées au festival international « Carte blanche » (France) sont également au menu de ce festival, qui a décidé, cette année, de jeter un regard sur le cinéma roumain, après avoir fait « un clin d’œil » au cinéma iranien, lors de la précédente édition qui s’était tenue à Sidi Bel- Abbes.
Les projections de films seront ponctuées par des intermèdes musicaux animés par une pléiade d’artistes, dont Ait Menguellat, Chérif Kheddam, Gream Allwright, Cheikh Sidi Bemol, du poète Ben Mohamed, en plus de la représentation du chef d’œuvre théâtral « Babor Ghreq » du dramaturge Slimane Ben Aissa.
Il est question aussi d’organiser des tables rondes thématiques animées par des professionnels et des spécialistes du 7eme art.
Des ateliers de formation pour faire découvrir et/ou susciter des vocations chez la population juvénile, sont aussi inscrits au programme.
Le Commissariat du FCNAFA n’a pas omis de faire profiter, en plus du chef-lieu de wilaya, quelques autres villes et villages de la région, en programmant à leur intention des projections de films.