11ème FIOFA: hommage à Farouk Beloufa et à l’actrice égyptienne Chadia

11ème FIOFA: hommage à Farouk Beloufa et à l’actrice égyptienne Chadia
ORAN – Un hommage sera rendu au défunt cinéaste algérien Farouk Beloufa, lors de la 11ème édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA), prévue du 25 au 31 juillet en cours, a-t-on appris samedi auprès des organisateurs.

Farouk Beloufa, décédé d’une longue maladie en France, le 9 avril dernier, est l’auteur de « Nahla », un classique du 7ème art algérien et arabe, produit par la RTA en 1979.

« Nahla » raconte le destin d’un journaliste algérien, Larbi, pris dans la tourmente de la guerre civile au Liban. Tourné à Beyrouth, le film met également en valeur trois personnages féminins Maha, une journaliste libanaise, Hind, une militante palestinienne et Nahla, une chanteuse palestinienne, très prometteuse, qui permet sa voix lors d’un concert déterminant pour sa carrière.

Les organisateurs du FIOFA ont également prévu un hommage à la comédienne égyptienne Chadia, de son vrai nom Fatima Kamel Chaker, (1931/2017), distribuée dans plus de 110 longs métrages et feuilletons télévisés comme elle a enregistré de nombreuses chansons.

Icône du 7ème art arabe, Chadia a marqué les cinéphiles avec son rôle dans le film « Maaboudatou el djamahir » dans lequel elle a donné la réplique au grand chanteur Abdelhalim Hafedh.

Par ailleurs, pour cette onzième édition, 30 œuvres (10 longs métrages, 10 courts métrages et 10 documentaires) seront en compétition pour décrocher les différentes distinctions, dont le grand prix le « wihr d’Oran » (lion d’Oran).

Selon des sources proches des organisateurs, l’Algérie sera en compétition avec deux longs métrages « Jusqu’à la fin des temps » de Yasmine Chouikh et « Nous n’étions pas des héros » de Nasredine Guenifi, adapté du livre « le Camp » de Abdelhamid Benzine.

Parallèlement au volet compétition, les organisateurs ont prévu trois ateliers de formation dédiés à « la production du court métrage », au « scénario du film de fiction » et à « la conception des effets visuels ».

Lors de la précédente édition, le film de l’Algérien Karim Mousaoui « En attendant les hirondelles » a remporté le grand prix du festival, rappelle-t-on.