Le ministre de l’Énergie a donné un aperçu global des réalisations du secteur de l’énergie ainsi que des opportunités d’investissement dans notre pays.
Le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, a appelé, hier, les pays arabes à venir investir dans différents domaines en Algérie, notamment dans les hydrocarbures. Dans cette perspective, a-t-il déclaré, des amendements seront apportés à la loi sur les hydrocarbures, afin d’adapter le cadre juridique et fiscal à la dynamique de la recherche, exploration et production, de sorte à rendre ce domaine plus attractif et plus adapté au Doing Business. Le ministre qui a pris part hier à l’ouverture des travaux du 11e Congrès arabe de l’énergie, qui se tient du 1er au 4 octobre 2018 à Marrakech (Maroc), a évoqué, à ce propos, le programme des énergies renouvelables, en cours de réalisation en Algérie. Ce projet d’envergure permettra, à terme, de produire 22 000 MW d’origine renouvelables à l’horizon 2030. M. Guitouni a, dans ce sens, mis en avant les efforts déjà entrepris par notre pays qui ont permis de réaliser 400 MW en énergie solaire dans une première phase.
Dans la phase suivante, la Commission de régulation de l’électricité et du gaz lancera, avant la fin de l’année en cours, des enchères pour la réalisation de 200 MW en direction des investisseurs nationaux seuls ou en partenariat avec des étrangers dont 50 MW seront réalisés par la société SKTM. M. Guitouni a donné, à cette occasion, un aperçu global des réalisations du secteur de l’énergie ainsi que des opportunités d’investissements en Algérie. Il a rappelé les activités d’exploration qui se sont soldées par la réalisation d’une moyenne de 25 découvertes en hydrocarbures par an durant les dix dernières années. La capacité de production d’électricité en Algérie a atteint, a-t-il ajouté, 18 000 MW. Mieux, huit nouvelles centrales de production sont en pleine édification pour renforcer le système électrique et augmenter la production, afin d’atteindre 25 000 MW en 2025. Mustapha Guitouni a également indiqué que l’Algérie dispose de 6 raffineries d’une capacité de plus de 30 millions de tonnes par an. Cette capacité sera renforcée pour atteindre sur le moyen terme 50 milliards de tonnes par an.
Autant d’opportunités, semble vouloir dire le ministre, qui se présentent devant les investisseurs arabes. Sur un autre registre, il a mis l’accent sur la nécessité de perpétuer les efforts de coopération et de concertation entre les pays Opep et non Opep pour préserver l’équilibre des marchés pétroliers dans l’intérêt mutuel des pays producteurs et consommateurs. Dans son allocution, M. Guitouni s’est aussi félicité de la qualité du dialogue et des échanges entre les pays arabes exportateurs de pétrole grâce, notamment, à l’organisation périodique de ce congrès devenu “un événement important au niveau régional et international, un espace exceptionnel pour le dialogue, les concertations, les échanges d’idées et d’expériences et une occasion pour examiner les nouvelles opportunités de coopération entre les pays arabes”, a-t-il souligné.
B. K.
