1150 APC concernées par des alliances de partis politiques

1150 APC concernées par des alliances de partis politiques
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1150 Assemblées Populaires Communales (APC) sont concernées par des alliances de partis politiques et de listes de candidats indépendants à travers le territoire national, à l’issue des élections locales de jeudi dernier. Moins de 400 APC donc ont enregistré des majorités absolues, les autres ayant enregistré des majorités relatives, soit en termes de sièges soit en termes de voix, nécessitant des négociations autour des présidences et des exécutifs locaux.

Les tractations autour des noms des présidents des APC et ceux des adjoints et autres présidents de commissions ont été entamé au lendemain de la proclamation des résultats du double scrutin local du 29 novembre. Dans certaines régions, les alliances se dessinent selon des considérations politiques, alors que d’autres, elles prennent plutôt en compte l’identité des élus locaux et les spécificités des localités concernées.

Dans une déclaration à l’APS, le chargé de communication du FLN, Kassa Aïssi a fait savoir que les négociations avec les listes des autres formations politiques ont été décentralisées au profit des structures locales du parti. “Les alliances sont ouvertes aux initiatives locales car n’ayant aucun caractère politique ou idéologique”.

La formation des alliances se fera selon les régions, estime Aïssi qui cite le FFS, l’Algérie verte, le RCD et le RND comme futurs partenaires dans la gestion des collectivités locales issues du dernier scrutin. Il n’a pas manqué de préciser qu’il préfère des alliances avec des partis proches de son parti, notamment ceux présents dans le gouvernement dans le but de faciliter la réalisation des projets au niveau national.

Si le MPA de Amara Benyounes a opté pour des alliances uniquement avec des partis représentés dans le gouvernement, Abdelaziz Belaïd du Front El Moustakbel a évoqué la technicité des alliances pour expliquer la décision de son parti de laisser aux élus au niveau local le choix des partis avec lesquels ils souhaiteraient contracter des alliances.

Pour sa part, le porte-parole du RND, Miloud Chorfi a affirmé que le parti de l’ex-premier ministre avait donné des consignes à ses élus locaux pour contracter des alliances avec les partis dont la tendance est proche de celle du RND. “Les alliances seront basées essentiellement sur le rapprochement des programmes et les spécificités de chaque commune” a-t-il ajouté.