10e Festival national annuel du film amazigh du 15 au 20 mars à Tizi-Ouzou

10e Festival national annuel du film amazigh du 15 au 20 mars à Tizi-Ouzou
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Le 10e Festival national annuel du film amazigh se tiendra du 15 au 20 mars à Tizi-Ouzou sous le signe de « l’olivier » et verra 12 films en compétition, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs.

L’édition du festival de l’année 2010 est dédiée à l’écrivain Mouloud Feraoun. Un colloque de deux jours lui sera consacré la veille de l’ouverture officielle de cette évènement cinématographique d’expression amazigh, a indiqué à l’APS, le commissaire du festival, Si El-Hachemi Assad.

Les films qui se disputeront l’Olivier d’or seront évalués par un jury composé de compétences nationales et étrangères du 7e Art et présidé par l’écrivain Akli Tadjer.

Le cinéma roumain sera l’invité d’honneur de la rencontre par la projection de huit longs métrages, selon le programme tracé. Le documentaire « Mouloud Feraoun » d’Ali Mouzaoui, sera présenté durant la soirée d’ouverture, suivi d’une soirée artistique animée par le parrain artistique du festival, Chérif Kheddam, et d’un hommage aux chanteurs Lounis Aït Menguellet et Graeme Allwright (Nouvelle-Zélande).

D’autres activités marqueront le déroulement du festival, dont des ateliers de mixage, prise de vue et d’animation pour enfants, un panorama de courts et longs métrages d’expression amazigh, une table ronde autour de l’adaptation du roman amazigh à l’écran ainsi que des soirées musicales.

M. Assad a tenu à souligner que « le festival du film amazigh, dix années après, peut être considéré comme un édifice artistique qui fonctionne comme tous les autres festivals du monde », ajoutant qu’ »il s’agit d’un rendez-vous incontournable du 7e Art et bénéfique au cinéma algérien ».

« Ce festival a contribué à la relance et la dynamisation des ciné-clubs, à la formation de centaines de jeunes aux métiers de l’audiovisuel et à la promotion du cinéma algérien à l’étranger, grâce aux relations de partenariat établies avec d’autres festivals étrangers », s’est-il félicité.