100 locaux commerciaux par commune de la cité des 1245 logements Certains bénéficiaires les proposent à la sous location

100 locaux commerciaux par commune de la cité des 1245 logements Certains bénéficiaires les proposent à la sous location

Dans le cadre du programme des cent locaux commerciaux par commune initié par le président de la République, quatre vingt six locaux ont été construits en R+2 à la cité des 1245 logements (HLM/USTO), affectés depuis plusieurs années à de jeunes diplômés pour leur permettre d’exercer leurs métiers.

Seule une quinzaine de locaux a ouvert, alors que la majorité demeure fermée au moment où certains jeunes topographes, architectes, photographes, coiffeurs, informaticiens et autres ne trouvent pas de locaux pour s’installer.

Un jeune topographe à la recherche d’un local, que nous avons rencontré sur place, nous a appris qu’il est venu visiter un local que le bénéficiaire initial propose en sous location pour quinze mille dinars par mois. « Il m’a proposé la sous-location de son local pour quinze mille dinars par mois, mais, il ne peut me délivrer aucun contrat de location du fait que lui-même est locataire, sans contrat.

Je ne peux pas déposer de dossier auprès de l’ANSEJ pour bénéficier d’un prêt bancaire », indique notre interlocuteur qui se demande pour quelle raison les responsables concernés ne se penchent pas sur cette situation.

LG Algérie

« Pourquoi ne pas réattribuer ces locaux à ceux qui ont la volonté de travailler, les conserver clos veut tout simplement dire perte de plusieurs postes d’emploi et encourager la spéculation et la sous-location », souligne ce jeune topographe.

Par ailleurs, dans l’enceinte de cette bâtisse, plus exactement au rez-de-chaussée, dans le long couloir, un soudeur occupe un local où il effectue des travaux de ferronnerie, métier incompatible avec les autres activités qui s’exercent ici, telle que celles du salon de beauté où l’on effectue le lifting, les soins du visage, les soins du corps, le maquillage, ou encore l’atelier de couture, le bureau d’architecture, le salon de coiffure pour femme, ainsi que la fabrication de gâteaux traditionnels que nous avons pu voir dans les quelques magasins en activité à l’intérieur de cette structure.

Il est à se demander, comment a-t-on pu attribuer un local ici à une activité pareille lorsqu’on sait que les travaux de soudure et de ferronnerie sont insalubres et aussi source de nuisance sonore d’où se dégage de la fumée lourde et toxique.

A.Bekahïtia