100 harragua algériens détenus en Bulgarie depuis six mois

100 harragua algériens détenus en Bulgarie depuis six mois

Les autorités bulgares détiennent un total de 100 harragua algériens dont 20 femmes, depuis six mois, au sein du centre d’hébergement temporaire des étrangers «Busmantsi», sis dans la périphérique de la capitale Sofia.

Ces derniers ont été arrêtés, lorsqu’ils tentaient de franchir illégalement les frontières bulgares, se dirigeant vers l’Allemagne ou l’Italie.Lors, d’une déclaration accordée à Echorouk, Karim un prisonnier détenu au sein de « Busmantsi » a décrit les conditions de vie misérables, qu’il vit en compagnie de ses compatriotes, depuis leur détention, il y a six mois.

Ce dernier s’est déclaré vivement « inquiet » concernant l’insalubrité qui règne dans l’enceinte dudit centre, en particulier les toilettes et les salles de bain. « Nous souffrons toujours de pénurie d’eau, les algues sont propagées un peu partout dans les coins de nos cellules » a-t-il avancé, signalant l’existence des pratiques racistes et répressives à l’encontre des détenus. Selon les aveux du détenu, le personnel du centre n’hésite guère à prononcer des termes racistes et obscènes à leur encontre.En effet, « Busmantsi » détient des migrants de différentes nationalités, tunisiennes, marocaines et soudanaises, ainsi un total de 100 algériens, dont 20 femmes, alors qu’aucun mineur n’a été signalé.

Concernant les détails de leur arrestation, ces derniers ont été capturés lorsqu’ils tentaient de franchir la frontière italienne ou allemande, après s’être introduit dans le territoire bulgare via la Turquie, mais en vain, leur rêve d’immigration s’est éteint en Bulgarie. Selon le témoignage de Karim, l’ensemble des détenus ont dénoncé d’une voix vive la négligence totale de l’ambassade d’Algérie en Bulgarie, au même moment où les autorités marocaines se sont précipitées à prendre en charge leurs ressortissants : «Nous sommes détenus pendant plus de six mois, sans que personne n’agisse, nous appelons les autorités algériennes à mettre fin à notre souffrance.»