10 % seulement des établissements hôteliers et des agences de tourisme et de voyages ont adhéré au plan de la qualité tourisme en Algérie, a indiqué, jeudi à Oran, le ministre du Tourisme et de l’artisanat, M. Smail Mimoun, qui a insisté sur la sensibilisation des professionnels à adhérer à ce plan.
Le ministre a indiqué, dans un point de presse, en marge d’une rencontre nationale des exploitants d’hôtels, que 10% seulement sur 1.100 établissements hôteliers et 900 agences de tourisme et de voyages sont adhérents au plan qualité tourisme en Algérie, qui est considéré comme « un axe principal du schéma directeur du développement touristique ».
De ce fait, M. Mimoun a insisté sur la nécessité de sensibiliser les professionnels à adhérer à ce plan, « qui constitue une des orientations de l’Organisation mondiale du tourisme », ce qui permettra « l’amélioration des prestations hôtelières ».
En ce qui concerne la mise à niveau des entreprises hôtelières publiques, le ministre a rappelé que le secteur a bénéficié d’une enveloppe financière de 70 milliards de dinars sous forme de prêts bancaires accordés à ces établissements, dans le but de les réhabiliter et de les moderniser, indiquant que 70 hôtels publics réalisés dans les années soixante-dix ont bénéficié de cette opération. Pour ce qui est de la promotion de l’artisanat, M. Mimoun a annoncé une prochaine rencontre des artisans, le 3 avril prochain à Alger.
Cette rencontre permettra aux artisans de soulever leurs préoccupations, dont la réservation d’espaces pour l’artisanat au niveau des hôtels pour mettre en exergue le produit algérien et intégrer l’artisan dans les constructions touristiques avec la programmation d’un dialogue et un débat entre les différents acteurs du secteur.
A rappeler que cette rencontre, organisée par le ministère du Tourisme et de l’artisanat, a été marquée par la présentation de communications abordant divers sujets relatifs notamment à « la réhabilitation des établissements hôteliers », « le financement des établissements hôteliers » et « les mesures sécuritaires appliquées dans les établissements hôteliers », ainsi que la constitution d’ateliers pour discuter des sujets relatifs à ces infrastructures touristiques.