L’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) à délivré en 2010 quelque 800 brevets, dont 10% déposés par des chercheurs et des innovateurs algériens, a indiqué, jeudi à Constantine, le directeur des brevets à l’INAPI, M. Mohamed Meziane.
Ce responsable a mis l’accent, en marge d’une journée portes ouvertes sur la propriété industrielle, organisée à l’université Mentouri de Constantine, sur les « nécessaires coordination et coopération entre les industriels et les chercheurs universitaires » afin de « faire fructifier les brevets déposés ».
Huit mille (8.000à brevets ont été délivrés durant les vingt dernières années à des chercheurs algériens et étrangers, « mais la moitié seulement demeure protégée par la législation qui s’étend à 124 pays à travers le monde », a révélé à l’APS M. Méziane.
Cette situation découle, a-t-il dit, du non paiement des cotisations annuelles par des détenteurs de brevets.
L’INAPI, a rappelé ce responsable, perçoit 12.500 DA lors du dépôt d’une invention, en plus d’une cotisation annuelle. Le brevet « tombe dans le domaine public au bout d’une période de 20 ans » d’où, a-t-il expliqué, « la nécessité pour son détenteur de le rentabiliser »