Durant l’année 2014, les unités de la Gendarmerie nationale ont recensé une hausse sensible des accidents de la circulation sont provoqués par des femmes conductrices.
Leurs rapports étaient sensibles, selon une étude dévoilée par la Gendarmerie nationale, avec une moyenne de 10, 12% des accidents routiers qui sont provoqués par les conductrices.
En chiffres, durant l’année 2014, 127 accidents de la circulation ont été causés par des femmes conductrices, avec une hausse, par rapport à l’année 2013, de plus de 7% des accidents. Selon le colonel Ghali Belkcir, commandant de la Gendarmerie nationale le nombre hallucinant des femmes conductrices à Alger est derrière cette hausse.
« Et c’est tout a fait normal. Du moment qu’on a un nombre plus élevé des femmes au volant, comme celui des hommes aussi, systématiquement, elles font l’objet d’un accident et elles provoquent, à leur tour, des accidents par panique au volant et par beaucoup d’autres facteurs », explique le colonel Belkcir.
Très jeunes, les femmes au volant provoquent des accidents de la circulation suite à un excès de vitesse, mauvaise manipulation du volant, panique sur la route ou suite à l’utilisation d’un téléphone portable en pleine conduite.
Pour la Gendarmerie nationale, la plupart des femmes conductrices ayant provoqué des accidents sont âgées entre 18 et 29 ans. Il y’a aussi celles qui n’ont pas respecté la distance limitée entre un véhicule à un autre ce qui a conduit à un accident. Elles sont nombreuses, sur les routes, à avoir commis un accident. Les femmes conductrices sont-elles angoissées sur les routes ? Certaines pensent qu’elles sont provoquées par les hommes conducteurs, la preuve, disent certaines de ces conductrices, elles font l’objet, parfois d’insultes de la part de certains chauffeurs, ce qui rend ces conductrices nerveuses au volant.
Conséquences, parfois des accidents surviennent.
Par ailleurs, 48 416 retraits de permis ont été enregistrés durant la même période, selon un bilan présenté par la Gendarmerie d’Alger qui, en revanche, indique que ce taux est plus élevé que celui enregistré durant l’année 2013. La Gendarmerie nationale a noté que, 29 242 conducteurs ont vu leurs permis de conduire confisqués par les gendarmes motocyclistes suite à l’excès de vitesse utilisés par ces automobilistes.
En revanche, poursuit le bilan de la gendarmerie, 6 619 chauffeurs ont vu leurs permis de conduire retirés par les gendarmes suite à l’utilisation des téléphones portables au volant. Sur ce plan, les gendarmes indiquent que le nombre des automobilistes utilisant le téléphone mobile en pleine route est de plus en plus considérable, ce qui nécessite, une lutte plus rigoureuse contre ce genre de comportement qui peut engendrer des accidents mortels sur les routes. Ce n’est pas tout, les automobilistes qui utilisent la bande d’urgence pour échapper à la circulation est en nette augmentation. En chiffre,
4 777 permis de conduire ont été retirés de leurs propriétaires à cause de cette pratique en vogue, explique la Gendarmerie nationale du groupement d’Alger. Autre constat relevé par la gendarmerie durant l’année 2014, il s’agit du non-port des ceintures de sécurité. Ici, les gendarmes ont retiré quelques 3665 permis de conduire suite aux contrôles rigoureux effectués sur les routes rapides.
Ces comportements dangereux recourus, souvent, par certains automobilistes ont causé 1371 accidents routiers en 2014, ce qui a coûté la vie à 83 personnes sur les routes d’Alger, tandis que 1859 autres ont été blessées, selon un constat fait par les unités de la Gendarmerie nationale. Sur les 1371 accidents routiers recensés en 2014, 94 cas ont été causés par des piétons qui représentent la moyenne de 7, 14% des accidents à Alger.