Ils sont approximativement 10 000 dépotoirs sauvages existant en Algérie, selon une source proche du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Un nombre sans cesse en augmentation avec l’ouverture de nouveaux commerces, la réalisation de nouvelles cités sans niches à ordures et le nombre réduit de décharges publiques et centres d’enfouissement, ajoute la source. Alger compte le plus grand nombre de dépotoirs sauvages qui ne sont pas constitués uniquement des ordures ménagères mais également de gravats provenant de chantiers et autres.
Le chiffre est effarant et appelé à augmenter si les mesures nécessaires ne sont pas prises pour mettre fin à cette situation des moins reluisantes.
Un spécialiste attribue, justement, l’apparition de moustiques à Rouiba, semant une grande panique parmi les habitants et les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), à cette situation, ajoutant que «même les rats se trouvent dans ce décor caractérisé par l’existence de dépotoirs sauvages» dans chaque coin de rue dans les villes algériennes.