10 minutes haletantes qui expliquent comme jamais l’arrestation de Larbi Ben M’hidi le 23 février 1957 (VIDÉO)

10 minutes haletantes qui expliquent comme jamais l’arrestation de Larbi Ben M’hidi le 23 février 1957 (VIDÉO)

C’est un moment très particulier qu’a vécu le public qui est venu assister à la rencontre sur le parcours et la pensée de Mohamed Larbi Ben M’hidi, le samedi 04 mars date commémorant le 60 anniversaire de son assassinat par les parachutistes français le 04 mars 1957, organisée par MLM et RadioM.

Le récit de la vie étourdissante de Ben M’hidi avait été visité dans ses grandes crispations durant près de deux heures lorsque survient, la question inévitable des conditions de son arrestation le 23 février 1957 dans un appartement de la rue Debussy.

C’est Driffa Hassani, la sœur de Larbi Ben M’hidi qui engage la première réponse. Sa sentence est cinglante. Mais présente des failles. Elle reconnaît elle même que sa famille a pensé longtemps que c’était le moudjahid Brahim Chergui qui avait lâché l’adresse de la rue Debussy sous la torture, avant de se rendre compte qu’il n’y était pour rien.

Chergui a été arrêté après Ben M’hidi. Qui alors ? Et si c’était un terrible sort du hasard ? Oui mais comment ? Une intervention experte, celle de Belaid Abane, écrivain, neveu de Abane Ramdane, rappelle le témoignage de Benyoucef Benkhedda, l’homme qui a donné les clés de l’appartement à Larbi Ben M’hidi.

La salle est en haleine. Donné ou pas ? Le cinéaste Bachir Derais , a aussi des témoignages qu’il rapporte. Il travaille depuis 5 ans sur un film dédié au martyr algérien. Survient alors le témoignage d’un moudjahid qui a vécu ces journées terribles de février, après la grève des 8 jours, devenue la Bataille d’Alger chez les services français.

Est ce que ce qu’il va dire clôture ce chapitre mythique de la guerre de libération nationale ? Larbi Ben M’hidi donné par un frère ? Ou victime de l’enquête du renseignement français sur le parc immobilier loué par des arabes dans des quartiers européens ? Silencieux le public est resté suspendu à chaque mot des intervenants. Un document haletant de 10 minutes qui change peut être la perception de l’Histoire.