Saison estivale: Tigzirt et Azeffoun se préparent déjà

Saison estivale: Tigzirt et Azeffoun se préparent déjà

Des plages propres constitueront une véritable attraction pour les estivants fidèles à la région.

Bien que le coup d’envoi officiel de la saison estivale 2017 connaîtra cette année un report de plus d’un mois à cause du mois de Ramadhan, il n’en demeure pas moins que les deux villes de Tigzirt et Azeffoun se préparent d’ores et déjà pour accueillir cette saison particulière qui métamorphose, chaque année, ces deux villes côtières et coquettes. Malgré ce report donc, les deux cités seront tout de même très animées durant les soirées de Ramadhan, tout au long du mois de juin. Il s’agit, estime les responsables locaux, d’instaurer de nouvelles traditions pour permettre aux estivants de passer d’agréables moments en bord de mer pendant le mois de Ramadhan car il a été constaté, ces dernières années, une grande affluence sur les plages après la rupture du jeûne.

D’ailleurs, pour permettre à la saison estivale d’être un tant soit peu animée pendant le Ramdhan, la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou est en train de préparer un programme de galas artistiques qui seront animés par de célèbres chanteurs kabyles dans les deux villes balnéaires de Tigzirt et Azeffoun, en attendant que la saison estivale prenne son envol après la fête de l’Aïd El Fitr et son coup d’envoi officiel qui a lieu chaque année au début de l’été. En tout cas, dans la localité de Tigzirt, les autorités locales, dont les services concernés à la mairie, s’attellent, depuis quelques jours, aux préparatifs de ladite saison. Ainsi, apprend-on, que le nettoyage des plages est à l’ordre du jour et constitue une priorité.

Des plages propres constitueront une véritable attraction pour les estivants fidèles à la région. Pour rappel, la ville de Tigzirt (autant que sa voisine Azeffoun) sont prises d’assaut chaque année, non seulement par les visiteurs qui vivent dans différentes wilayas du pays, mais aussi par les émigrés. Ces derniers sans doute par nostalgie, préfèrent souvent ces deux villes côtières malgré le manque de structures d’hébergement.

En effet, les hôtels qui existent dans la ville de Tigzirt, par exemple, se comptent sur les doigts d’une seule main. C’est pourquoi, d’autres solutions pratiques se présentent aux vacanciers.

Il s’agit de la location de logements pour de courtes durées allant d’une semaine à 15 jours. Les prix ne sont pas vraiment chers comparativement aux hôtels. Ainsi, une famille de cinq personnes pourrait opter pour un F3 ou un F4 équipé, qui a souvent les pieds dans l’eau, pour, par exemple, 7000 DA ou 8000 DA la nuitée. On devine aisément qu’on serait plus à l’aise dans un appartement spacieux que dans une chambre d’hôtel surtout concernant les familles nombreuses. Et c’est souvent le cas: les gens qui viennent séjourner à Tigzirt en été sont en majorité des familles avec enfants et même parfois accompagnées par les grands-parents. Ces trois dernières années, beaucoup d’efforts ont été consentis aussi bien à Tigzirt qu’à Azeffoun où les deux villes ont connu une progression, notamment dans l’activité commerciale. Des dizaines de nouveaux restaurants, travaillant selon les normes requises, ont ouvert leurs portes. Ils permettent aux vacanciers d’avoir l’embarras du choix entre les spécialités sardine et les restaurants qui offrent des menus plus variés.

Les enfants ne seront pas en reste cette année. Un manège a été érigé au niveau du port de Tigzirt (ancienne Petite Plage). Mais on devine d’ores et déjà que durant la saison estivale, ce manège débordera de monde et surtout d’enfants. Il aura du mal à faire face à la forte demande qui ne manquera pas de s’exprimer d’autant plus qu’il est le seul dans toute la région. D’où la nécessité d’en aménager d’autres. Surtout que ces derniers temps, ils sont à la mode et très convoités par les enfants qui en raffolent. Mais avec ou sans manège, les estivants aiment aussi bien Tigzirt qu’Azeffoun. C’est un amour inconditionnel. Ils viendront y séjourner quelles que soient les insuffisances. C’est ce qu’on remarque depuis plusieurs années.