Saison estivale: Rentable certes, en deçà des attentes

Saison estivale: Rentable certes, en deçà des attentes

On peut d’ores et déjà faire le bilan de la saison estivale. Pour la commune d’Annaba, elle a été rentable puisque elle a déjà reçu des ressources des exploitants de plages et d’autres exploitants saisonniers mais cela reste insuffisant, très en deçà des revenus auxquels on pouvait s’attendre. D’autres communes n’essayent même pas de rentabiliser leurs atouts économiques, et le wali qui était en sortie d’inspection à Chétaïbi hier, n’a pas manqué de se rendre compte du retard énorme de la wilaya en matière de développement touristique et des ressources qui y sont liées. L’artisanat par exemple, alors qu’on a obligé les hôtels à exposer des produits d’artisanat local. N’importe qui peut comprendre qu’en voyant ces produits, un estivant va demander où en trouver mais la réponse reste hypothétique. Il n’y a pas de quartier voué aux produits de l’artisanat ni une quelconque galerie marchande, sauf quelques magasins au centre-ville, trois exactement et peut être deux exposants sur le bord de la route de la Corniche. La promenade reliant la plage de Saint Cloud à Rizzi Amor peut accueillir une vingtaine de stands de produits de l’artisanat pendant toute la saison estivale. Tout comme la commune de Séraïdi qui dispose d’un téléphérique dont personne ne semble se rendre compte quel formidable vecteur il constitue pour le développement touristique, en offrant dès l’arrivée au village, l’éventail de la production artisanal locale. Les communes perçoivent des revenus pour autoriser les stands, les artisans vendent leurs produits et payent des taxes commerciales. Et les hôtels, il ne suffit pas de réduire le prix de la nuitée pour attirer les touristes ; il faudrait offrir des forfaits comprenant d’autres services, comme ceux offerts à Tabarka et qui attirent les…annabis !