Pour dénoncer l’anarchie qui règne sur les plages de Béjaïa: Une association appelle à un rassemblement devant la wilaya

Pour dénoncer l’anarchie qui règne sur les plages de Béjaïa: Une association appelle à un rassemblement devant la wilaya

L’anarchie qui règne sur les plages du littoral béjaoui a fait réagir l’association Défense du littoral de Béjaïa, qui a appelé à un rassemblement le 22 juillet devant le siège de la wilaya pour réclamer “l’application stricte des lois de la République”. Dans sa déclaration-appel, l’association, qui constate “le laxisme et la passivité de certains hauts administrateurs et autres fonctionnaires de l’État dans la wilaya de Béjaïa”, a tenu à dénoncer “la passivité de certaines directions, des mairies et des corps constitués”. Selon les rédacteurs du document, cela traduit “le marasme d’un État démissionnaire au profit de clans mafieux qui sévissent en toute impunité sur le littoral malgré les promesses formulées via les médias et autres cellules de communication”. Une plate-forme de revendications a été à cet effet élaborée par l’association et sera adressée aux responsables de la wilaya à l’issue de l’action de protestation prévue. Elle s’articule notamment autour de “l’éradication des parkings sauvages et illicites, ainsi que la mise hors d’état de nuire des squatteurs des plages” qui, selon eux, “en imposant l’implantation de parasols, de tables en plastique et de chaises ne laissent ainsi aucune possibilité d’un séjour agréable aux estivants”.

Les membres de l’association réclament également “l’exécution des arrêtés de démolition des constructions illicites sur la côte ouest et la mise hors d’état de nuire des réseaux mafieux”, “la gestion des déchets” et “le contrôle des registres du commerce et de certains fast-foods et épiceries au bord du littoral ainsi que la fermeture des cabarets et bars illicites”. Dans leur document, ils soulèvent également le problème de l’aménagement des accès aux plages et demandent l’arrêt immédiat, par arrêté, de tous travaux aux abords du littoral avec un contrôle accru pendant la période estivale. Enfin, les membres de l’association, tout en réclamant des “rondes intensives des patrouilles de la gendarmerie”, demandent la formalisation in situ de la réglementation nautique pour l’aisance du baigneur par une délimitation par bouées signalétiques à 300 m du rivage. Selon eux, la mesure rendra l’aisance et la confiance aux baigneurs et préservera leur intégrité physique des dangers que représentent les embarcations à moteur (jet-skis, zodiacs, etc.).