« Les jardins des Zibans », le complexe touristique de Biskra bientôt ouvert au public

« Les jardins des Zibans », le complexe touristique de Biskra bientôt ouvert au public

Baptisé « Les jardins des Zibans », le pole touristique de la ville de Biskra ouvrira incessamment les portes de son aquaparc l’ »Aqua Palm ». Les estivants découvriront la première infrastructure finalisée de ce projet dédié au loisir et jeux aquatiques.

Situé dans la palmeraie de Feliacha, entre Biskra et Sidi-Okba, « Les jardins des Zibans » sont le gigantesque projet d’Ali Serraoui, promoteur et investisseur majoritaire de ce complexe.

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Il y a quelques années, Ali Serraoui acquiert une ferme dans ce petit patelin appelé Feliacha à la sortie de Biskra. Son ambition est de l’exploiter dans le domaine du tourisme en initiant un modèle qui n’existe pas en Algérie: un complexe touristique moderne qui propose une offre de loisirs variés.

Ali Serraoui partage son ambition avec son neveu Kamel Louafi, un architecte paysagiste basé en Allemagne. Ce dernier le soutient et ensemble ils vont faire des jardins des Zibans une destination de choix.

Un complexe sur 52 HA

Pour sa ville, Ali Serraoui a imaginé grand. D’une part pour offrir à la population Biskris un lieu de détente et d’amusement et d’une autre pour booster le tourisme de la région qui recèle de grands atouts.

En 2012 il entame les travaux de construction et consacre à ce complexe un vaste terrain de 52ha.

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Le projet s’etend sur 7 secteurs d’activité : l’Aqua parc, un parc d’attractions, un centre commercial, des structures d’hébergement, complexe sportif et clinique, un institut du tourisme et une cité cinéma.

Aujourd’hui l’Aqua Palm est finalisé et accueille déjà les premiers baigneurs. « L’exploitation commerciale commencera prochainement. Pour le moment nous sommes en phase de test, nous accueillons depuis plusieurs jours près de 400 enfants quotidiennement venus de plusieurs communes pour passer la journée ce qui nous permet de voir comment le personnel se comporte et gère la structure », souligne un responsable lors d’une visite guidée des lieux.

L’ »Aqua Palm » a été pensé à partir d’une étude réalisé sur le touriste Algérien. Celle-ci a révélé que la majorité des estivants Algériens vont en Tunisie pour profiter des jeux aquatiques.

Cette structure à elle seule occupe un terrain de 11 hectares et peut accueillir 4000 personnes par jour.

L’aquaparc est doté de 32 toboggans, une piscine à vague, 10 bassins dont 3 pour les enfants, et une rivière de plaisance de 641 mètres.

Ces loisirs aquatiques s’accompagnent de nombreuses autre offre notamment des restaurants et un « Cofee Shop ».

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Sur le plan sécuritaire, les responsables de l’Aqua parc ont indiqué que des mesures strictes ont été prises en considération, notamment un système rigoureux de télésurveillance.

Concernant la sécurité des clients, ils ont fait savoir que ces derniers ont reçu des formations de la part des fournisseurs des équipements. « Cette période de test permettra aux agents de matérialiser leur formation avant l’ouverture officielle » précise-t-on.

« Les jardins des Zibans » c’est aussi un décoré naturel. Kamel Louafi, un architecte paysagiste dont les travaux sont connus à travers le monde, a imaginé des jardins à thème, inspirés de plusieurs civilisations notamment les Mayas.

En plus de ces sept jardins, 6.000 palmiers et 10.000 arbres sont plantés sur toute la surface du complexe et 18 hectares de gazon tapissent le sol.

La prochaine structure qui sera livrée avant la fin 2017 est le parc d’attractions des jardins des Zibans. Avec 8 grandes roues, des manèges, terrain fantôme, et bien d’autres jeux, les enfants seront comblés.

Loisir, nature…et culture

Les initiateurs des jardins des Zibans ont pensé grand mais aussi utile. Le complexe aura également un rôle à jouer dans la promotion du tourisme et de la culture. Cette contribution se traduit par d’un institut supérieur spécialisé dans le tourisme et l’artisanat, un institut des métiers du cinéma avec studio.

L’institut des métiers du cinéma dispensera des formations de réalisateur, scénariste, comédiens, techniciens…etc.

Cette cité du cinéma accueillera annuellement le festival du film africain et le festival du court métrage.

La réalisation d’un tel projet n’est pas sans embûches. Questionné sur les difficultés que peut rencontrer un tel investissement, un responsable précise qu’elles sont d’ordre administratif. « L’administration algérienne a des réflexes précis. Dans la majorité des cas quand un investisseur dépose un dossier, ce dernier demande un terrain un prêt bancaire ensuite les autorisations. Dans le cas d’Ali Serraoui l’assiette et le fond existaient, ce qui devait faciliter la tâche allait la compliquer davantage « .

Considéré comme un « cas particulier », Ali Serraoui obtient les autorisations de construction deux ans après le dépôt de son dossier. Un retard qui n’a pas été sans conséquences, souligne ce même responsable. « Avant de déposer le dossier nous nous sommes engagés avec des entreprises partenaire sur ce projet car nous pensions que le retard allait être de quelques mois seulement, ce qui nous a contraint à rompre plusieurs contrat », précise-t-il.

Aujourd’hui les travaux vont bon train, selon Ali Serraoui. Dans un avenir proche le complexe accueillera 1.5 million de visiteurs par an. Une capacité qui augmentera au fur et à mesure de l’inauguration des différentes infrastructures.