Allocation touristique: Sera-t-elle un jour revue à la hausse ?

Allocation touristique: Sera-t-elle un jour revue à la hausse ?

Aumône, insulte, déshonorante, misère, sont quelques uns des qualificatifs accolés à l’allocation touristique attribuée au voyageur algérien devant séjourner à l’étranger.

C’est ce panel qui en émerge des lamentations des quidams à l’appréciation de cette «faveur» consentie par l’Etat algérien à l’adresse de sa population. Aussi, les critiques acerbes se multiplient en direction des «décideurs», qui ont tranché unilatéralement et sans souci des besoins de sa «populace», à travers une instruction de la Banque d’Algérie du 28 août 1997 relative au droit de change pour tout voyageur adulte à l’étranger. Celle-ci ne lui permet que l’équivalent de 130 euros après avoir versé 15000 DA, alors qu’un enfant de moins de 15 ans n’a droit qu’à 7500 DA convertis. Le comble est que le montant n’est pas cumulable d’une année à l’autre.

Cette même directive institua un droit de change pour soins à l’étranger fixé à la contre-valeur en devises d’un montant maximum de 120 000 dinars par année civile.  Les uns s’étonnent que l’Algérie, disposant d’une conséquente réserve de devises évaluée à plus d’une centaine de milliards, fixe un pareil misérable pécule. D’autres, allant dans le même sens, se demandent comment notre pays, le plus riche en ressources en devises dans le Maghreb, offre à son citoyen voyageur, la plus misérable allocation touristique des pays de cette contrée. Le Tunisien a, en effet, droit à 3500 euros, tandis que le Marocain a un pécule de 3000 euros.