Désavoué par le conseil d’administration de Sonatrach, il refuse de s’avouer vaincu : Ghrib fait encore des vagues.

Désavoué par le conseil d’administration de Sonatrach, il refuse de s’avouer vaincu : Ghrib fait encore des vagues.

L’affaire Ghrib, président du Mouloudia Club d’Alger et qui vient de défrayer la chronique footballistique, a suscité une grande polémique, surtout avec le dernier communiqué rendu public par le conseil d’administration de la société SSPA-MCA.

En effet, selon ce même document, la réunion du 22 novembre 2016 du conseil a exprimé sa réprobation de l’attitude de Ghrib face aux médias concernant le financement du MCA par Sonatrach, sachant que cette dernière a consenti un effort financier considérable. Le conseil qui a qualifié les propos de Ghrib  » d’irresponsables  » à l’égard de Sonatrach a jugé les accusations contre ses membres  » d’infondées « . Le communiqué a mis l’accent sur l’aspect financier qui a permis d’apprécier le niveau important du financement dont a bénéficié le MCA depuis l’installation de Ghrib à sa tête, le 14 avril 2016, soit un montant de 432 000 000.00 Da.

Par conséquent, le conseil d’administration a décidé, à titre conservatoire, de limiter les pouvoirs de Ghrib à la seule gestion des équipes de footbball du MCA, les autres actes de gestion relevant désormais du seul pouvoir du président délégué du conseil d’administration de la SSPA-MCA. Lors d’une conférence de presse animée, hier, au siège du club, Omar Ghrib a laissé entendre que le MCA était endetté de 33 milliards de centimes à janvier 2016, dont 5 milliards au titre des opérations de recrutement, tout en ajoutant que les précédentes administrations avaient légué une dette de 72 milliards. Omar Ghrib a évoqué l’échec de ces dernières à attirer des sponsors à cause des mauvais résultats sportifs.  » L’argent que j’ai reçu de Sonatrach a servi à couvrir les arriérés de salaire des joueurs et les autres 40 milliards ayant renfloué la caisse du club ont été utilisés dans l’intérêt du club », a-t-il ajouté. Et de conclure par cette phrase : « Je suis prêt à démissionner s’il y a mieux que moi pour gérer le club.  »