CAN 2017: Gabon-Burkina Faso, tout reste à faire

CAN 2017: Gabon-Burkina Faso, tout reste à faire

Le Gabon et le Burkina Faso se séparent sur un match nul, 1-1, pour débuter cette deuxième journée du groupe A de la phase finale de la CAN Total 2017. Les deux équipes, qui s’étaient affrontées il y a deux ans, se partagent les points, ce qui permet à chacune des sélections de pouvoir encore croire à la qualification pour les quarts.

Le Stade de l’Amitié a accueilli le premier match de la deuxième journée entre les Panthères et les Etalons ce mercredi 18 janvier, sous une chaleur intense et un taux d’humidité élevé. Au bout du compte, les deux « ennemis » se quittent « bons amis ».

Les buts à contre-courant

En ce début de rencontre, le Gabon met le pied sur le ballon et on sent rapidement que les Panthères veulent ouvrir le score pour se mettre à l’abri. Dès la 7e minute, d’une frappe pied gauche, Denis Bouanga envoie le ballon s’écraser sur la barre transversale. La balle revient sur Pierre-Emerick Aubameyang qui reprend de la tête mais le gardien burkinabè Hervé Koffi le capte sans problème. Les Gabonais dominent mais n’arrivent pas à se procurer d’occasions franches. Du côté des Etalons, on perd rapidement Jonathan Pitroipa sur blessure, remplacé par Préjuce Nakoulma.

Ce nouvel entrant va se mettre en évidence. A la 23e minute, après deux corners successifs pour le Gabon, le ballon est renvoyé par la défense burkinabè. La balle paraît être contrôlée par Johann Obiang, mais le défenseur gabonais se fait battre dans les airs par Préjuce Nakoulma. L’attaquant burkinabè s’empare du ballon, se joue de deux défenseurs, Johann Obiang et Koumba Tandjigora, et frappe. Le gardien Didier Ovono est battu, lui qui était sorti de sa cage pour aider ses deux coéquipiers.

Les Burkinabè contrôlent, dominent et se procurent même quelques occasions. Ce sont toutefois, à nouveau contre le cours du jeu, les Gabonais qui vont marquer. A la 37e minute, lancé en profondeur, Pierre-Emerick Aubameyang se fait faucher par le gardien du Burkina Faso, Hervé Koffi, dans la surface. L’attaquant du Borussia Dortmund se fait justice lui-même et transforme le penalty. Les deux équipes rentrent donc aux vestiaires à égalité 1-1.

Le Gabon fait le forcing

Comme face à la Guinée-Bissau, le Gabon entre très fort dans la deuxième période, mais c’est une domination stérile, tandis que du côté des Etalons, les blessures s’accumulent. Jonathan Zongo sort sur blessure, remplacé par Bertrand Traoré, qui se retrouve aux côtés de son frère, Alain Traoré, comme lors du match face au Cameroun.

Une nouvelle fois, le nouvel entrant va se mettre en évidence, sans toutefois marquer. A la 58e minute, Bertrand Traoré rentre dans la surface sans être attaqué par la défense des Panthères. A l’entrée des 6 mètres, il frappe mollement du pied gauche, mais le portier gabonais repousse difficilement le ballon. Une nouvelle occasion gâchée pour les Burkinabè. Deux minutes plus tard, on retrouve un Didier Ovono fébrile qui, sur un coup franc à l’entrée de la surface de Banou Diawara, passe au travers et doit compter sur sa défense pour s’en sortir.

Les frayeurs de Didier Ovono passées, les Gabonais reprennent le match à leur compte. Les minutes défilent et on sent que les Burkinabè se contentent de ce résultat qui les placent dans une situation compliquée, mais pas inespérée car ils affronteront les Bissau-Guinéens lors de la dernière journée. Les Panthères font le jeu et vont se créer pas mal d’occasions, comme à la 81e minute quand, après un cafouillage dans la surface de réparation, Denis Bouanga frappe à bout portant sur le portier burkinabè, Hervé Koffi, qui repousse de la jambe à la manière d’un gardien de handball.

Les Panthères et les Etalons se quittent sur ce résultat nul, 1-1, qui n’élimine aucune des équipes, mais elles devront faire mieux lors de la dernière journée sous peine de sortir prématurément de la compétition. Le Gabon et le Burkina Faso occupent la première place du groupe A avec deux points, devant le Cameroun et la Guinée-Bissau, qui comptabilisent une seule unité.