IL a été honoré par l’université de Tiaret: Le doctorat honoris causa décerné à l’écrivain Amar Belkhodja

IL a été honoré par l’université de Tiaret: Le doctorat honoris causa décerné à l’écrivain Amar Belkhodja

Tiaret se glorifie d’avoir donné naissance à un journaliste historien nommé Amar Belkhodja auquel a été attribué, lundi, le doctorat honoris causa lors d’une cérémonie organisée par l’université Ibn-Khaldoun de Tiaret. Abritée par la bibliothèque centrale de l’université, cette manifestation a été marquée par la présence des membres de la famille révolutionnaire, des journalistes, des professeurs universitaires de plusieurs régions du pays et d’autres personnalités, à l’image de l’ancien ministre Kamel Bouchama, le président du Conseil national des arts et des lettres Abdelkader Bendaâmache et le directeur de la bibliothèque de l’Institut du Monde arabe à Paris, Tayeb Ould Laroussi.

Se voulant d’une profonde reconnaissance quant à l’itinéraire, tant journalistique que romancier, de l’auteur de Barbarie coloniale en Afrique qui a, à son actif, pas moins de 33 ouvrages, a été auparavant glorifié par une succession de débats et d’interventions de plusieurs enseignants issus des universités de Tiaret, Tlemcen, Mostaganem, Sidi Bel-Abbès, Alger et Médéa.

Au-delà du mur de l’histoire, dans une actualité évanescente, en canalisation instinctive et le plus souvent en boucle avec le passé révolutionnaire que l’on croyait fini, Amar Belkhodja, aujourd’hui âgé de 76 ans, s’est à chaque fois, et depuis de longues années, illustré par des écrits plus émouvants que chaleureux. Tout en relatant le vécu historique et révolutionnaire de la cité rostémide, à travers ses différentes étapes, l’écrivain s’est aussi distingué par des romans dédiés aux martyrs de la région à l’instar de Ali Maâchi, assassiné par balle avant d’être pendu à un platane de la place Carnot, qui porte aujourd’hui son nom, à Tiaret le 8 juin 1958, ses deux compagnons de combat, Djehlane Mohamed et Bensotra Djilali, Ali Hammami… et bien d’autres.

Aux autres qui n’ont pas connu ces tristes moments, il leur donne l’occasion, à travers ses récits, d’aspirer et de prendre connaissance des énormes saccages et destructions, voire des meurtres perpétrés par cette puissance occidentale en laquelle culminait tout ce qui prenait forme d’histoire.