A l’appel du CDDC: Rassemblement des chômeurs demain à Ouargla

A l’appel du CDDC: Rassemblement des chômeurs demain à Ouargla

Après leur dernière réunion qui s’est soldée par la décision d’opter pour le retour à la protestation comme seul et unique moyen de briser le mur du silence dressé à leur encontre par les autorités locales et dénoncer certaines personnes voulant exploiter le dossier de l’emploi à des fins électorales, les membres du Comité pour la défense des droits des chômeurs (CDDC) semblent prêts à aller jusqu’au bout de leurs revendications et ce, en organisant des sit-in et des marches à travers tout le territoire de la wilaya d’Ouargla. D’ailleurs, une réunion qui regroupera les membres du CDDC et des chômeurs de la région d’Ouargla est déjà programmée pour demain. Elle sera suivie d’un sit-in dimanche prochain.

Contacté par téléphone, le leader du mouvement de protestation des chômeurs, Tahar Belabes, promet d’accentuer le mouvement de protestation et tient à dénoncer certains dépassements dont est entaché le dossier de l’emploi.

Selon Tahar Belabes, certaines personnes proches de circuits politiques veulent récupérer le mouvement des chômeurs pour anticiper leur campagne électorale. Et pour y parvenir, ces personnes ne cessent de le traiter, lui et ses camarades, de tous les noms, notamment d’éléments perturbateurs, de semeurs de zizanie et d’agents au service de l’Occident, mais, en réalité, ce sont eux qui devraient être traités de traîtres, d’opportunistes.

En outre, ils ne peuvent sentir la souffrance des chômeurs. Notre interlocuteur est convaincu que son comité est le noyau solide et réel de la société civile. La preuve, depuis sa création, le comité ne cesse de lutter contre la partialité de l’administration, de défendre les droits des sans-emploi et d’apporter son soutien sans faille à toutes les questions concernant l’intérêt des citoyens.

Le numéro un du mouvement des chômeurs a, aussi, remis en cause l’efficacité du logiciel Elwasit mis, dernièrement, en service pour la gestion et le traitement des offres d’emploi en affirmant que ledit programme n’a rien apporté au dossier et que l’enveloppe financière de 20 milliards de centimes qui a été allouée pour sa conception était de l’argent perdu. Il conclura : “Cet outil est un moyen de donner une certaine crédibilité à la gestion des postes d’emploi au niveau local, mais, en réalité, les chiffres avancés par les employés de l’Anem sont trompeurs et fantaisistes.”