Près de 170 pays commencent à signer au siège de l’ONU l’accord de Paris sur le climat

Près de 170 pays commencent à signer au siège de l’ONU l’accord de Paris sur le climat

d94907c2aa46b9ff692ef5823c21398b_L.jpgQuelque 170 pays, dont l’Algérie, ont commencé vendredi à signer l’accord historique de Paris sur le Changement climatique au cours d’une cérémonie inédite, marquée par une participation record des Etats, jamais enregistrée dans les annales de la diplomatie internationale.

Vendredi matin, les délégations des pays se sont succédé au siège des Nations Unies pour signer cet accord, présenté par l’ONU comme une première étape concrète vers une réduction effective des émissions de gaz à effet de serre.

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, chargé par le président de la République, M Abdelaziz Bouteflika de signer l’accord au nom de l’Algérie s’est joint vendredi à des dizaines de dirigeants venus du monde entier pour cette cérémonie qui va se poursuivre jusqu’au début de l’après midi.

Les Etats qui ne vont pas signer ce document vendredi ont une année pour le faire.

Apres la signature, les pays doivent approuver formellement l’accord, chacun suivant ses procédures internes de ratification.  L’entrée en vigueur de cet accord prévue en 2020, devrait intervenir bien avant cette date, anticipent des observateurs à l’ONU.

L’Accord, conclu décembre dernier dans la capitale française, lors de la COP21 après de rudes négociations, prévoit de maintenir la hausse de la température mondiale en deçà de 2 degrés Celsius d’ici la fin du siècle.

Jeudi, à la veille de la cérémonie de signature de l’accord, des experts des Nations Unies ont appelé les futurs signataires à aller au-delà de leurs engagements actuels en terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, sous peine d’être rapidement dépassés par l’augmentation des catastrophes météorologiques et de la température mondiale.

« La signature de l’accord de Paris est une première étape, mais le monde a besoin de prendre position dès maintenant pour une transition rapide des combustibles fossiles au profit de sources d’énergie renouvelables », a  déclaré Rober Glasser, chef du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNISDR).