Ouverture du 27ème sommet Afrique-France : l’Algérie rappelle son attachement au retour de la stabilité dans les pays voisins.

Ouverture du 27ème sommet Afrique-France : l’Algérie rappelle son attachement au retour de la stabilité dans les pays voisins.

Les travaux du 27ème sommet Afrique-France s’ouvrent ce samedi à Bamako avec la participation d’une trentaine de chef d’Etat et de gouvernement dont le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente, à cette occasion, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Organisé sous le thème  « Pour le partenariat, la paix et l’émergence », le sommet sera sanctionné par une déclaration finale traitant, notamment des «défis et menaces à la paix» et de l’« économie et développement : l’émergence, pour une croissance inclusive et créatrice d’emplois».

S’exprimant au terme de la réunion ministérielle préparatoire,  le  ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, M. Abdelkader  Messahel, qui accompagne M. Sellal à cette occasion, a indiqué que la Déclaration de Bamako soulignerait «l’intérêt accordé par le continent africain aux problèmes qui se posent au monde».

Les participants aux assises de Bamako se pencheront également sur l’évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations issues du 26ème sommet tenu à Paris en 2013.

Cette rencontre au sommet portera également sur «les voies et moyens à même d’approfondir ce cadre de coopération afin de relever collectivement les défis communs notamment la paix, la sécurité et le développement de l’Afrique».

Le Continent africain, souligne-t-on, s’emploie à «réunir les conditions nécessaires pour son développement à travers une meilleure coopération avec ses différents partenaires».

Dans le cadre de cette vision, les Etats d’Afrique, travaillent pour «une transformation socio-économique positive du continent dans les cinquante années à venir», en mettant en œuvre  l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

«L’Agenda 2063» plaide, notamment pour une discussion entre toutes les parties prenantes pour orienter le continent sur les voies et moyens de s’»enrichir effectivement des leçons du passé, de consolider les progrès en cours et d’exploiter stratégiquement toutes les possibilités qui s’offrent à court et à moyen termes».

Limité à son lancement à la participation de pays francophones, le sommet Afrique-France a été élargi au pays lusophones et anglophones.

Pas moins de 54 délégations de pays africains et la France prennent part au sommet de Bamako ainsi que les représentants de l’Onu, de l’Union européenne, de la Banque africaine de développement, du Fonds monétaire international et de l’organisation international de la francophonie, ont annoncé les organisateurs.