Le Maroc toujours premier producteur de résine de cannabis en Afrique

Le Maroc toujours premier producteur de résine de cannabis en Afrique

4aa116681ac224f7c7c58782484ee0d3_L.jpgLe Maroc reste toujours le premier producteur de résine de cannabis sur le continent africain et l’un des premiers au monde, selon l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS).

« Le Maroc reste toujours le premier producteur de résine de cannabis sur le continent et l’un des premiers au monde, même s’il semble, d’après certaines informations, que la production y soit en recul », a affirmé l’OICS dans son nouveau rapport de l’année 2014, dont l’APS a obtenu une copie.

L’OICS a estimé que l »‘Afrique du Nord, qui a enregistré une augmentation des saisies de résine, demeure la sous-région de ce continent où sont saisies les plus grandes quantités de cette substance ».

Il a souligné que le cannabis « reste une drogue illicite très préoccupante » en Afrique et sa production, son trafic et son abus « continuent de poser de graves problèmes ».

« La résine de cannabis fait aussi l’objet d’une contrebande, à destination  principalement de l’Europe », a souligné cet Organe.

Les saisies les plus importantes qui ont été réalisées dans la sous-région (Afrique du Nord), selon l’OICS, ont été signalées par l’Algérie (où elles sont passées de 53 tonnes en 2011 à plus de 211 tonnes en 2013) ».

Pour sa part, le bilan algérien des services de lutte, publié le mois de février dernier, avait révélé que « près de 182 tonnes de résines de cannabis ont été saisies en 2014 en Algérie, rappelle-t-on.

Ce bilan, laisse constater que « 80,80% des quantités du cannabis saisies  ont été enregistrées dans la région Ouest du pays », soulignant que « plus de 105 tonnes de ce type de drogue ont été saisies aux frontières ».

L’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), a souligné que l’Algérie a toujours mené des politiques de prévention et de lutte contre le trafic de drogue, pour protéger la santé de la population de ce fléau.

« Des moyens humains, matériels et financiers ont été mobilisés dans ce cadre, a précisé l’Office qui a ajouté que « cela pèse énormément sur le  budget de l’Etat ».

L’OICS est un système indépendant, chargé de surveiller l’application des conventions internationales des Nations unies relatives au contrôle des  drogues.

Sur la base de ses activités, l’OICS publie un rapport annuel qui est présenté au Conseil économique et social de l’ONU par l’intermédiaire de la Commission des stupéfiants. Ce rapport examine de près la situation en matière de contrôle des drogues dans les divers régions du monde.