Le 28e sommet de l’UA s’ouvre lundi à Addis Abeba : Ould Salek rappelle la contradiction de l’occupation des territoires sahraouis avec la Charte de l’Organisation.

Le 28e sommet de l’UA s’ouvre lundi à Addis Abeba : Ould Salek rappelle la contradiction de l’occupation des territoires sahraouis avec la Charte de l’Organisation.

Le sommet annuel de l’Union africaine s’ouvre lundi prochain à Addis Abeba en Ethiopie, il doit permettre de désigner le successeur à la tête de la Commission de l’Union et la réintégration du Maroc dans l’Organisation.

Dans ce contexte, le ministre des sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a indiqué, hier, vendredi à Addis Abeba que l’occupation des territoires sahraouis par le Maroc était en contradiction avec la Charte et les objectifs de l’Union africaine à laquelle il souhaite adhérer.

Dans une déclaration à la presse en marge des réunions préparatoires au sommet de l’UA, prévu les 30 et 31 janvier dans la capitale éthiopienne, M. Ould Salek a précisé que «les principes de l’Union africaine visent à consacrer la liberté et l’unité de l’Afrique», appelant le Maroc, qui souhaite adhérer à l’Union africaine dont il a ratifié la Charte il y a quelques jours, à «mettre fin à son occupation des territoires de la République sahraouie», car cela, a-t-il dit, «est en contradiction avec la Charte et les objectifs de l’UA».

« L’Union africaine a des positions claires à l’égard de la question sahraouie a-t-il dit, précisant que l’organisation panafricaine a toujours affirmé que «le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc» et souligné «le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance».

Le chef de la diplomatie sahraouie a, à cet égard, rappelé que la République sahraouie est un des membres fondateurs de l’UA.

«Nul doute que l’UA va réaffirmer ses positions à l’égard de la question sahraouie lors du sommet d’Addis Abeba», a-t-il ajouté.

Il a également rappelé que le sommet africain de Johannesburg (2015) avait demandé à l’ONU de fixer la date du référendum au Sahara occidental, dénonçant les «entraves dressées par le Maroc devant l’organisation de ce référendum».