L’accusation contre l’Arabie saoudite relancée: L’Amérique commémore les attentats de 2001

L’accusation contre l’Arabie saoudite relancée: L’Amérique commémore les attentats de 2001

Les Américains ont commémoré, hier, les attentats terroristes du 11 septembre 2001 qui ont fait prés de 3 000 morts. C’était l’événement tragique qui bouleversa le monde. La paix a, depuis, abandonné l’Irak.

Le président américain a rendu hommage, hier, aux près de 3.000 victimes des attentats du 11 septembre 2001, assurant que l’Amérique ne se laisserait jamais intimider. L’horreur et l’angoisse de cette journée sombre sont gravés dans nos mémoires pour toujours, a noté le président américain lors d’une cérémonie au Pentagone, où s’est écrasé l’un des quatre avions détournés par les pirates de l’air d’Al-Qaïda.

Ce jour là, le monde a changé, mais nous avons aussi tous changé, a-t-il noté, cité par l’AFP, évoquant ces attaques qui avaient traumatisé le pays et poussé Washington à lancer une vaste offensive militaire en Afghanistan pour déloger le régime taliban au pouvoir, qui protégeait les commanditaires des attentats. «L’Amérique ne peut être intimidée», a-t-il mis en garde à l’attention des «terroristes qui ont tenté de briser la détermination» des Etats-Unis.

«Nous faisons en sorte qu’ils n’aient jamais de refuge pour lancer des attaques contre notre pays. Il n’auront nulle part où se cacher sur la terre».

Après avoir longtemps affirmé, avant son élection, qu’il était favorable à un retrait des troupes américaines d’Afghanistan, Donald Trump a annoncé fin août qu’il entendait au contraire envoyer des soldats supplémentaires, sans toutefois avancer de chiffre.

Quelque 11.000 militaires américains sont actuellement basés sur place. L’ancien président Georges Bush avait, au lendemain des attaques, envahi l’Afghanistan contre Oussama Ben Laden qui dirigeait Al Qaida.

Une guerre oppose, depuis, Washington aux talibans. Oussama Ben Laden a été tué par Washington au Pakistan, il y a quelques années. La guerre ne s’est pas pour autant arrêtée. Washington a exprimé l’intention d’envoyer des renforts militaires en Afghanistan. Le tristement célèbre camp de détention de Guantanamo a été instauré par Washington au lendemain des attaques pour emprisonner de présumés djihadistes.

Les organisations non gouvernementales ont dénoncé l’instauration de ce camp. L’ex-président Barack Obama a promis la fermeture du camp de Guantanamo où la torture a été pratiquée, d’après des organisations non gouvernementales, mais n’a pas tenu promesse.

Ils étaient prés de 1 000 détenus dans ce camp et seraient aujourd’hui environ une soixantaine. Washington a également attaqué l’Irak au lendemain des attaques de 2001, et des massacres ont été perpétrés contre le peuple de ce pays. La guerre a bénéficié aux terroristes qui ont crée Daech en Irak. Nombre de provinces ont été occupées par Daech.

En Amérique, le Congrès a promulgué une loi autorisant les attaques en justice contre l’Arabie saoudite pour les attaques du 11 septembre 2001. La monarchie pétrolière a protesté, et conclu un marché de 460 milliards de dollars avec Washington pour l’achat d’armes.

L’Arabie saoudite espérait l’abandon de la loi, mais l’accusation contre la monarchie pétrolière a été relancée il y a quelques jours.

L’Arabie saoudite aurait financé en 1999 une répétition des attentats du World Trade Center en 2001 aux États-Unis, indique un recours collectif porté par 1.400 victimes du 11 septembre à la Cour fédérale de Manhattan.

La Cour fédérale de Manhattan, aux États-Unis, a reçu un recours collectif de 1.400 victimes des attentats du 11 septembre 2001 contre le gouvernement saoudien, informe le New York Post.

Selon le document, la mission diplomatique saoudienne à Washington aurait sponsorisé en 1999 des entraînements en vue des attentats.

Faisant référence à des données du FBI, les victimes attestent qu’en novembre 1999, deux Saoudiens, Mohammed al-Qudhaeein et Hamdan al-Shalawi, auraient acheté des billets pour le vol Phoenix-Washington de la compagnie America West.

Lors de ce vol, les deux hommes auraient plusieurs fois tenté de pénétrer dans le cockpit, ayant pour mission de vérifier le système de sécurité des vols intérieurs en Amérique. Les 1.400 demandeurs affirment que les Saoudiens ont séjourné en Arizona en tant qu’étudiants, étant en réalité des «agents du Royaume» formés dans les camps clandestins de terroristes en Afghanistan à la même époque que certains auteurs de l’attaque des Twin Towers. Toujours selon eux, les deux Saoudiens sont entrés en contact avec l’un des pirates de l’air du 11 septembre ainsi qu’avec un haut dirigeant d’Al-Qaïda, actuellement détenu à Guantanamo.

Mounir Abi