La résistance a surpris par sa force de frappe au cours de la guerre à Gaza et gagné en popularité auprès des Palestiniens et des arabes. Elle a aussi surpris par ses centaines de tunnels, ses milliers de roquettes, ses ateliers de fabrication d’armes, ses drones, ses combattants bien entrainés et aguerris à la guerre urbaine…
La résistance, avec des forces estimées entre 10.000 et 15.000 hommes, a enregistré des succès indéniables dans sa bataille contre l’armée d’occupation israélienne, l’une des meilleures armées du monde, qui a mordu la poussière à Gaza et en dehors de Gaza, c’est à dire sur le territoire israélien où cette fameuse armée et ses troupes d’élite ‘Golani’ ont subi de lourdes pertes. La résistance s’est même permis le luxe de filmer ses attaques des positions ennemies.
Les résistants palestiniens ont tiré plus de 3.000 roquettes sur différentes villes israéliennes, semant la panique de Jérusalem jusqu’à Tel-Aviv ou à l’aéroport Ben Gourion, qui a été soumis durant plusieurs jours à un embargo international. La résistance a infligé à l’armée israélienne ses plus lourdes pertes humaines depuis le conflit entre Israël et le Hezbollah libanais en 2006 où là aussi « l’invincible Tsahal » a subi une cuisante défaite.
« Sa popularité a augmenté auprès des Palestiniens et des Arabes en général », s’accordent à dire les observateurs de la scène proche orientale. « La guerre a remis le Hamas sur le devant de la scène politique régionale et internationale » en le sortant de son isolement et de sa crise financière, notent les mêmes sources.
Quant à la sinistre et lâche armée israélienne, elle a surtout montré sa propension à détruire par des bombardements intensifs, par air, mer et terre, les infrastructures publiques, les écoles, les hôpitaux, les mosquées, les immeubles et tuer 373 enfants sur un total de 1.900 morts et blesser 10.000 personnes qui, pour la plupart, resteront handicapés à vie. Le traumatisme des enfants palestiniens soumis à un déluge de feu des nuits entières est un autre grand point noir à mettre à l’actif de cette armée barbare et sauvage.
Les israéliens ne pouvant plus avancer plus profondément dans Gaza, sans risquer de subir des pertes énormes en hommes, ont préféré quitter Gaza sur la pointe des pieds, battus et défaits, la queue entre les jambes. Il n’ y a pas, certes, de drapeaux blancs mais la capitulation est là, bien réelle.
